_ _ GOLFE-JUAN_ _ nous sommes ici

Lundi 20 juin 2011 :

Nous remercions très chaleureusement tous ceux qui de près ou de loin ont participé et nous ont soutenus dans cette aventure incroyable ! Vous étiez dans nos pensées à chaque instant, nous avons affronté les moments les plus difficiles avec courage grâce à vous tous !!!! Merci encore !

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Nous sommes bien arrivés vendredi comme prévu, avec 15 minutes de retard seulement ! Tout le monde était au rendez-vous, nous étions très émus !

Beaucoup disent que nous avons réussi un exploit ! C'est certainement vrai, mais nous ne le réalisons pas encore tout à fait, même si nous avons passé des moments très difficiles, et que nous avons surmonté l'insurmontable ! Pour l'instant, nous nous rappelons surtout les bons souvenirs ... et nous voulons apprécier ces moments exceptionnels de joies et de retrouvailles ! C'est un mélange de sentiments étrange ! Peu à peu, nous devons reprendre le cours de la vie telle qu'elle était auparavant. C'est une nouvelle épreuve qui nous attend ! Parviendrons-nous à lutter contre notre désir de voyager tous ensemble ?

Une arrivée remarquée

Le repas du soir un peu arrosé

Foufou et Tsétsé heureux d'être à la maison !

Xavier et Dorian avec leur petite cousine Olivia

Concernant le site Internet : l'aventure continue aussi, la mise à jour sera progressive en fonction de notre temps. Nous avons tellement de photos et vidéos à vous faire découvrir, chaque pays est merveilleux, tellement de choses, d'aventures, de découvertes et de rencontres qu'on ne vous a pas montrées ni racontées ! Mais c'est un travail colossal, alors : un peu de PATIENCE !!!!!!! Continuez à consulter le site régulièrement car l'aventure est loin d'être terminée !

_ _ FRANCE_ _

Mercredi 15 juin 2011 :

AFRICAVENTOUR est de retour sur le sol français ! Cela fait une drôle de sensation au bout de si longtemps !

L'Espagne nous a réhabitués au modernisme européen, et Olivier et Valentin nous y ont bien aidés. Nous avons visité l'Alhambra à Grenade ! C'est le monument architectural médiéval le plus majestueux du monde méditerranéen construit à l'époque par les Africains (Islamiques), des jardins et une architecture remarquable, c'est magnifique et merveilleux ! Cela permet aussi de clôturer le voyage en découvrant la présence des Africains du Nord à l'époque en Europe.

Un écard non prévu avant notre départ : Andorre ! Vivre ce contraste entre le dénuement africain et l'opulence commerciale outrancière de l'économie européenne est saisissant ! C'est l'un des plus petits états du monde au milieu de l'immensité sauvage montagnarde des Pyrénées. Il est très bien connu pour ses pistes de skis, et surtout son paradis fiscal avec ses produits détaxés et ses supermarchés en pleine montagne. Nous en avons profité pour faire le plein de diesel, car son prix est devenu prohibitif en France depuis notre départ ! (Mais que fait donc le gouvernement ?!?!!!).

Aujourd'hui, encore un détour ! mais quelle joie de rendre visite à grand-mamie de Toulouse. C'est la maman de la maman d'Alain ! Tout le monde l'a compris, elle habite à Toulouse, et après avoir fait autant de kilomètres, nous ne pouvions pas passer si près de chez elle sans venir la voir ! C'est une manière d'enrichir ce périple famillial. Xavier et Dorian ont été très heureux d'embrasser leur arrière grand-mère (et nous aussi, bien sûr !).

Maintenant, il nous reste encore à traverser la France d'Ouest en Est, pour vous retrouver. Nous vous remercions de nous avoir soutenus et suivis de près ou de loin, mais n'oubliez pas que l'aventure continuera bien après notre retour, et le site sera mis à jour progressivement avec toutes les infos par pays, sans oublier les vidéos !!!!! L'avenir nous reserve encore bien des surprises !!!!!!

Nous vous donnons rendez-vous VENDREDI à 15 HEURES devant l'école Marie-Louise GACHON de GOLFE-JUAN (06220) !!!!!!!!!!

Samedi 11 juin 2011 :

AFRICAVENTOUR n'est plus en Afrique !

MAROC : Nous sommes arrivés à Marrakech mercredi en fin d'après midi et nous avons décidé de passer un peu de bon temps sur la grande place avant de reprendre la route pour Casablanca. Balade dans les souks, discussion avec singes, danse avec les serpents ... Les Marocains sont formidables et toujours très souriants. Nous avons aussi bien apprécié leur fameuse tajine. Délicieux ! Voilà encore un pays où nous aurions aimé passer plus de temps. Nous serons obligés d'y revenir un jour !

C'est jeudi que nous avons pris le bateau à Tanger pour traverser le détroit de Gilbraltar et rejoindre le Continent Européen. Nous avons trinqué pour fêter ça juste avant l'embarquement ! C'est pendant la traversée que nous avons réalisé que nous avons réussi notre défi, cette formidable aventure autour de ce Continent, l'AFRIQUE !

ESPAGNE : Le passage de la frontière s'est déroulé dans la nuit, sans encombres.

Le retour vers la réalité du monde occidental a commencé !

Surprise ! Il y a une semaine, nous avons "programmé" l'arrivée d'Olivier LOMEDICO (le chanteur d'Africaventour) à l'aéroport de Malaga jeudi soir pour faire la remontée vers la France en notre compagnie. Nous devions donc y être impérativement pour le récupérer. C'est avec une heure de retard seulemnent que nous nous sommes retrouvés, et quelles retrouvailles ! Il nous a fait la grande surprise d'emmener Valentin, son fils, notre filleul.

Nous n'avions plus mangé de jambon cru depuis très longtemps, et Olivier nous a offert un beau gros jambon, spécialité espagnole, avec lequel il nous a joué de la guitare !!??!!

Maintenant, dans le SuperAfrica, nous sommes 6 personnes, plus nos deux bébés Tsétsé et Foufou ! L'aventure continue tous ensemble !

_ _ SAHARA OCCIDENTAL (MAROC)_ _

Mardi 7 juin 2011 :

Aujourd'hui, c'est notre anniversaire de mariage. 14 ans, ça commence à faire !

C'est notre dernier pays d'Afrique.

La Mauritanie est un pays magnifique et vraiment tranquille. Nous l'avons traversé trop rapidement à notre goût, nous aurions bien visité les oasis très réputés à l'intérieur du pays, mais le temps nous est compté maintenant. Peut-être une prochaine fois ?

La frontière entre les deux pays est un "no man's land" de 4 kms qui n'appartient à personne : aucune route, l'itinéraire se fait à tatons, par GPS ou avec un guide. Pour notre part, nous avons suivi les quelques traces de pneus au sol sur la rocaille et les indications du GPS. Pas évident ! Nous sommes arrivés en retard à la frontière à cause du changement d'heure, mais ils ont accepté de nous ouvrir la barrière. L'entrée au Maroc s'est passée sans problème, ils ont même passé le SuperAfrica au scanner tout neuf ! Tout le monde dehors, même Foufou et Tsétsé qui n'étaient pas contents à cause du vent !

Hier, après Dakhla, nous avons participé malgré nous à l'émission Pékin Express ! Nous avons pris en "stop" Youness et Sanae (frère et soeur) partis de Dakar pour terminer leur aventure à Fès. Nous avons parcouru une bonne partie du Sahara Occidental avec eux et leur caméraman. Cette émission sera diffusée début août, et on y sera !

Depuis que nous avons rejoint l'Océan, il fait très frais, surtout la nuit, même dans le Sahara, et l'eau de baignade est fraiche !

Aujourd'hui, nous roulons toujours en direction d'Agadir.

Et dire que nous allons bientôt quitter l'Afrique, au bout de tant de temps !

_ _ MAURITANIE_ _

Dimanche 5 juin 2011 :

La sortie de Saint-Louis au Sénégal a été très difficile à cause des embouteillages mais aussi de la police qui nous a contrôlés encore une fois juste un peu avant la frontière pour nous chercher encore des noises. Cette fois-ci c'est un collègue de la police, un agent des "eaux et forêt" qui débarque et qui nous accuse de transporter une chaise en bois sur le toit du camping-car sans permis de circulation. Nous commençons à bouillir car cela fait déjà 15 minutes qu'il nous raconte n'importe quoi, en nous précisant aussi que le bambou du Sénégal est un bois protégé. C'en est trop ! Encore obligés de se mettre en colère, nous lui demandont qu'il nous mette les menottes et qu'il nous accompagne au poste pour qu'on s'explique avec un supérieur !!!! Finalement, un policier calme le jeu et nous fait partir ! La police Sénégalaise nous aura laissé un goût amer.

Notre entrée en Mauritanie s'est passée tranquillement, ils parlent français et la monnaie est le Ouguiya. Passage du barrage payant (normal !) mais tout le monde nous demande de la monnaie (douane et police) que nous ne donnerons pas en précisant que nous n'avons pas d'argent. Après, nous entamons 80 kms de piste fastidieuse et longue. Décidément ! Les pistes africaines ne nous auront pas été épargnées ! La piste passe par un parc national. Les gardes du parc nous demandent l'équivalent de 10 Euros pour passer. Le passage du parc est effectivement payant, nous ne le savions pas. Nous les informons que nous n'avons plus d'argent (nous devons trouver une banque) et que nous sommes pris en otage par cette situation. Au bout de 45 minutes de négociations, ils nous laissent partir. Dans ce parc, nous n'avons vu que des vaches, des phacochères et des ânes.

Nous sommes arrivés à Nouakchott tard dans la nuit. Les Mauritaniens sont adorables et les paysages de sable magnifiques ! Pour nous, c'est vraiment un chagement radical par rapport à l'Afrique noire. Hier nous avons rencontré un couple de Français très sympas, Liana et Denis, qui entame leur voyage de 18 mois avec leur 4X4 et leur chien en direction du Centre Afrique.

Aujourd'hui nous sommes à Nouâdhibou et nous allons entrer dans le dernier pays du Continent Africain, le Sahara occidental du Maroc.

_ _ SENEGAL _ _

Jeudi 2 juin 2011 :

Ca y est ! Le compte à rebours est en marche ! Il ne nous reste plus que 15 jours avant notre retour !

Nous avons passé deux jours épuisants dans Dakar, en plein centre, et avons visité le grand marché ! Dakar est une ville immense et les Sénégalais sont très accaparants, font du forcing en permanence pour essayer de nous vendre ou de nous troquer quelque chose.

Nous sommes ensuite passés par le Lac Rose pour découvrir les paysages, malgré la très mauvaise route pour s'y rendre. C'est à cet endroit que le Paris-Dakar s'achève. Même ici, les vendeurs ambulants nous ont harcelés, et nous avons dû nous facher pour qu'ils nous laissent un peu en paix. Après une nuit au bord du lac, Alain, Xavier et Dorian sont allés faire une petite balade en quad dans les dunes du Paris-Dakar.

Ce soir, nous sommes sur l'ile de Saint-Louis, tranquilles, au Mikabox, un fastfood resto très sympa !

Demain, la Mauritanie !

Anecdote du jour : en arrivant sur Saint-Louis, contrôle de police. Nous sommes en règle. Ils nous demandent les papiers du véhicule. Apparemment, il nous manquerait un papier pour l'assurance que nous n'avons pas. Pourtant, à la frontière, ils nous avaient dit que tout était OK ! Et malgré la trentaine de contrôles de police déjà passés dans ce pays, ces policiers-là nous affirment que nous sommes dans l'illégalité, après 1000 kms parcourus dans le pays et à seulement 30 kms avant la prochaine frontière. C'est vraiment pas de chance ! La pression est montée et le ton aussi. Ils n'ont rien voulu comprendre, ils ont été odieux, manque de respect, infectes ! De plus, incompréhensibles : ils voulaient à la fois nous mettre à la fourrière, nous proposer une assurance à la frontière, ou immédiatement sur place tout en nous disant que c'est fermé car férié, nous faire aller au commissariat pour payer une amende, ... Ils étaient tellement désordonnés dans leurs démarches que nous ne savions plus quoi faire ! L'un d'eux est parti en taxi avec le permis de conduire d'Alain pour le déposer au commissariat. Il voulait qu'on le suive, mais nous n'avions plus confiance et nous avons refusé, préférant attendre sur place. Après une très longue attente et quelques heurts avec les policiers restants, leur collègue revient mais seul et sans le permis. Excédé par cette situation qui tourne mal, Alain décide d'arrêter la circulation en faisant du sitting au milieu de la route et en réclamant qu'on lui rende ses papiers. Ils ont essayé de le tirer par les bras, mais sans résultat. La circulation est complètement bloquée, les gens se demandent ce qu'il se passe, et les policiers ne savent plus quoi faire ! Voyant arriver une voiture d'Européens, Alain se lève et les prend à témoin. Une partie de la circulation est débloquée. Après avoir compris notre situation, les Européens très sympathiques ont servi de médiateurs avec les policiers qui se sont calmés un peu et ça a permis de débloquer la situation, mais il faut aller chercher le permis au commissariat, et l'une des dames de la voiture nous propose de nous montrer le chemin en la suivant (elle tient le restaurant Mikabox dans l'ile de Saint-Louis derrière la mairie). Arrivés tous les 4 au commissariat, nous sommes reçus dans un bureau et nous avons eu une longue conversation avec un grand responsable. Il a bien compris notre histoire et nous sommes ressortis avec le permis dans la bonne humeur et avec le sourire. Ouf !

Il faut dire que dans certains pays d'Afrique, l'assurance n'existe pas, et les législations en la matière sont très différentes d'un pays à l'autre. Souvent, nous étions contraints de rouler sans assurance. La seule fois où nous avons été "accroché", nous étions assurés et ça n'a servi à rien !

Dimanche 29 mai 2011 :

Bonne fête à toutes les mamans ! et sans oublier, Christiane, Nicole et Marie-Christine !

Ces quelques jours passés chez Didier et les enfants nous ont fait énormément de bien ! On a eu du mal à reprendre la route et à les laisser, mais nous nous sommes donné rendez-vous en France à Golfe-Juan pour juillet.

Le personnel de maison sympathique

Dommage, nous avions prévu de naviguer sur le fleuve et de visiter le musée de Bamako, mais nous n'avons pas eu le temps et, surtout, les enfants étaient trop occupés à jouer ensemble. Par chance, mercredi c'était la journée de l'Afrique, donc pas d'école. Nous avons tout de même visité le grand marché de Bamako.

La route qui va de Bamako vers la frontière du Sénégal est goudronnée, mais très abimée, trous, terre, risques d'accident, ... nous avons fait très attention et nous y sommes allés comme à notre habitude doucement. Les paysages ont terriblement changé, à la limite lunaire à certains endroits, et avec plus de rocailles, sable, terre, et beaucoup de baobabs de toutes les formes. Nous avons vu beaucoup d'animaux morts (chiens, chèvres, ânes, vaches) un peu partout, soit percutés par les camions, bus ou voitures, mais surtout morts à cause de la sècheresse qui sévit ici avec une chaleur incroyable. Les habitants sont très polis et restent à distance, ce qui nous repose un peu de tout ce que nous avons déjà vécu.

Il fait très chaud, certainement le plus chaud de tout notre voyage : 52 ° C ! A l'ombre !

Hier, nous avons eu une surprise. Nous avons rencontré un autre camping-car intégral "classique" français. C'est rassurant, cela veut dire que nous remontons peu à peu vers l'Occident. C'est Alain Espitalier, un très jeune retraité voyageur ! Il a fait Maroc-Mauritanie-Mali-Burkina-Mali et il est reparti pour Sénégal-Mauritanie-Maroc puis il veut revenir au Burkina Faso après. Un très bon programme chargé ! Il fait de temps en temps ce trajet et connait très bien l'Afrique. Il voudrait aller au Cameroun mais il n'ose pas traverser le Nigéria. Nous le lui avons fortement déconseillé, surtout avec son véhicule.

Nous sommes arrivés au Sénégal hier soir. A cette frontière, nous avons dû encore prendre des pistes à cause des camions qui ont causé un embouteillage monstre, avec impossibilité de rester sur la route. Les formalités d'entrée sont très simples, mais il faut trouver les bureaux où les faire ! C'est un vrai jeu de labyrinthe et de pistes ! Encore une fois, les douaniers ont essayé de nous demander un peu d'argent mais nous avons été catégoriques sur ce sujet ! Pas question !

Aujourd'hui, nous sommes au Sénégal, sur la route en direction de Dakar. Nous réalisons peu à peu que le retour est proche !!!!!!!

_ _ MALI _ _

Mardi 24 mai 2011 :

Et dire qu'au Gabon et au Cameroun, ils les mangent !

Notre traversée du Burkina Faso a été très intéressante et nous a permis de découvrir que ce pays est vraiment charmant, que ce soit dans ses paysages mais aussi tous les Burkinabés que nous avons rencontrés. Ils sont très courtois ! Nous avons même pu parler politique en toute liberté suite aux derniers évènements qui se sont produits dans leur pays. Ce Pays reste l'un de nos préféré.

Nous sommes entrés au Mali lundi matin et nous avons eu nos visas à la frontière comme prévu, chose rare de ce côté de l'Afrique, et en seulement 30 minutes dans une bonne ambiance. Les Maliens sont très accueillants et très souriants.

C'est dans ce climat détendu que nous avons pu reprendre la route rapidement pour la capitale Bamako, car nous devions nous rendre chez Didier Zambeaux et ses 5 enfants, Marie, Emilie, Sophie, Antoine, Charles, qui nous attendaient. Cette visite était prévue depuis maintenant 1 an. C'est une famille de Golfe-Juan qui s'est installée ici pour le travail de Didier. Nous sommes arrivés chez eux hier soir vers 18 heures après avoir roulé toute la journée. C'est avec une immense joie que nous avons fêté nos retrouvailles, aussi loin de Golfe-Juan. Pour nous, notre arrivée chez eux est d'une importance capitale, le grand tournant de notre voyage, la dernière grande pause avant notre retour. Cela veut aussi dire que nous avons accompli le plus difficile et que nous avons presque terminé notre défi, notre retour n'est plus qu'une question de temps !

Grâce à Didier, nous avons eu nos derniers visas de la Mauritanie sans problème, alors que cela n'était pas gagné d'avance. Il ne restait plus aucune page vierge sur le passeport d'Alain. Ils se sont débrouillés comme ils pouvaient pour coller le visa là où c'était possible. Cela nous a évité de devoir refaire un passeport juste pour un seul pays ! Ouf, enfin, la course aux visas est terminée ! Il n'y aura plus que les coups de tampons aux postes frontières des pays à venir.

Nous ne sommes qu'à 700 kilomètres environ de Tombouctou, mais nous n'avons ni le temps, ni l'envie de reprendre une piste pour y aller ! Peut-être pour une autre fois, ou un autre voyage ...

Cet après-midi, Xavier et Dorian suivent les cours avec Charles et Antoine en compagnie du professeur Fassiriman Sissoko. Mais profitent aussi de la piscine !

_ _ BURKINA FASO_ _

Vendredi 20 mai 2011 :

(par satellite)

Nous avons eu nos visas pour le Burkina Faso assez rapidement, en 2 jours. C'était pourtant mal parti. A Lomé, c'est le Consulat de France qui délivre les visas pour 5 pays d Afrique et une dizaine de pays Européens. Nous avons été surpris par leur méthode. Lorsqu'on se présente au guichet, ils nous disent qu'il faut aller à la banque pour prendre un RDV payant. Pour nous, la note est salée : 20200 francs CFA, soit plus de 30 € ! Juste pour avoir le droit de déposer notre dossier au consulat, soit un service public, ce qui devrait être gratuit. Nous avons fait du "forcing" pour passer outre, ça a fonctionné pour nous mais ce n'est pas juste, nous nous posons beaucoup de questions sur ce "trafic" ! A creuser ...

Le Togo est un magnifique petit pays très varié, beaucoup de paysages différents, de cultures, la musique est omni présente, les gens sont accueillants, toujours prêts à entamer la conversation avec nous pour échanger les idées, et surtout concernant la politique. Nous avons fait beaucoup de rencontres très intéressantes en peu de temps, des Togolais, mais aussi des Français.

A Lomé, nous avions établi notre quartier général sur le parking de l'hôtel Ibis tout près de l'ambassade de France. C'est une très bonne adresse à retenir, l'accueil est formidable, le responsable est un Français très enjoué, les employés sont serviables, et tous les midis, il y a une cantine avec des plats locaux et des prix abordables où tout le monde peut venir se restaurer. Nous avons testé et nous nous sommes régalés !

Xavier et Dorian se sont bien amusés : "on était vraiment contents de rouler dans les énormes vagues de l'Océan, ça fait un peu peur, mais c'est super ! On s'est fait emporter et on a fait tomber deux grandes personnes togolaises. Il y avait aussi beaucoup d'enfants togolais ! C'était génial ! On a beaucoup rigolé !"

Nous avons quitté Lomé mercredi après-midi après la vidange et une vérification du SuperAfrica, la cantine du midi, et ravitaillements dans un "supermarché". La remontée vers le Nord n'a pas été si simple, car encore une fois, les routes ne sont pas à la hauteur de nos attentes, mais toujours des rencontres très riches, habitants, ONG, et surtout de SANTA Sagou Edah Sama, guide au Togo et responsable de Aventure Batammariba dans la ville de Kara.

Nous avons traversé la frontière du Burkina Faso en fin d'après-midi. Ce soir, nous dormons quelque part, garés à côté de quelques maisonnettes en paille d'une famille du Burkina. Ils ont fait les gros yeux surpris en nous voyant arriver sur leur chemin de terre, mais nous ont accueillis immédiatement, sans rien nous demander, en nous présentant toute la famille, certains ne parlent pas français. Ce sont des gens très agréables. Nous pensons visiter leurs cahutes demain matin, avant de reprendre la route pour Ouagadougou.

Nous sommes frustrés, car nous avons beaucoup de difficultés pour avoir Internet, et nous aurions tant souhaiter répondre à chacun de vos messages, continuer le site Internet, d'autant plus maintenant que le temps nous est compté, il ne nous reste plus que 4 semaines avant notre retour prévu pour le vendredi 17 juin 2011. Nous nous concentrons sur notre trajet et nous savons qu'il nous reste encore pleins d'aventures à vivre et à vous raconter !

Ce tour d'Afrique, quelle histoire incroyable !

_ _ TOGO_ _

Dimanche 15 mai 2011 :

(par satellite)

Pour Internet, décidément, nous n'avons pas de chance : un bateau a coupé le câble sous-marin qui alimente Nigéria, Bénin, Togo et une partie de la Côte d'Ivoire. Nous ne pouvons compter que sur notre système satellite, mais par soucis de coût, nous nous limitons au strict minimum.

Nigéria :

C'est un pays anglophone (mais on roule à droite ?), hallucinant et halluciné ! Les gens sont fous, hargneux, racistes, égoïstes ... ils nous interpellent très fort et nous crient dessus sans cesse. La monnaie est le Naïra (1 € = 225 N).

A la frontière, on nous a dit d'essayer de passer inaperçu dans le pays pour notre sécurité, mais avec SuperAfrica, c'est un peu loupé ! Et nous avons eu quelques frayeurs malgré notre très grande vigilance.

En pleine ville, lors d'un contrôle routier (le 60ème a peu près !), des hommes ont essayé et réussi à ouvrir la portière d'Alain pour voler. Encore une fois, nous avons dû utiliser la force pour qu'ils lâchent prise, et Alain a mis les gaz, nous sommes partis en trombe en évitant d'écraser les passant, sous les yeux des autorités qui n'ont aucun pouvoir sur la population. Trop de corruption, c'est du chacun pour soi !

Les routes sont très mauvaises, dangereuses, risquées à tout point de vue, des soi-disant contrôles partout, des camions et voitures en panne ou accidentées tout au long de la route, des gens à contresens sur "l'autoroute", des klaxons, queues de poissons, doublement par la gauche ou la droite, ... une extrême vigilance de tous les instants.

A cause de tout cela, nous n'avançons pas assez vite pour nous arrêter dans un hôtel ou parking gardé pour la dernière nuit, toujours sur la route et la nuit arrive. On angoisse, on ne veut pas rouler la nuit, c'est trop dangereux et risqué. Nous sommes obligés de nous arrêter ! Après avoir vérifié de n'être pas suivis ni vus, Alain emprunte un sentier rapidement dans la forêt, pour nous mettre à l'abri des regards et passer la nuit, un peu inquiets quand même ! Un oeil ouvert, un oeil fermé ! Prêt à bondir si besoin ! On entend les bruits de la forêt, craquements, sifflements, hurlements, ... Dans la nuit, une lueur ... c'est un cyclomoteur qui passe à côté de nous plusieurs fois, il est chargé de caisses de bières ! On en aurait bien pris une, mais on n'a pas osé l'arrêter !!!

A Lagos, un homme veut nous arrêter, il prétexte qu'on a touché sa voiture, nous fait signe de sortir pour voir, nous demande "give me money !", on sent l'entourloupe, on s'en va. Il nous rattrape à pied dans l'embouteillage et prend les gens à partie. Nous stressons, mais par chance, la voie se libère et on s'échappe vite fait ! Sur la route plus loin, vision sinistre, un corps en morceaux gît sur la chaussée, les gens roulent dessus dans l'indifférence de tous !

Ce ne sont que des détails de ces 3 jours épouvantables pour traverser le Nigéria ! Un seul objectif pour nous : sortir très vite de ce pays infecte !

Bénin : 4 heures d'attente à la frontière d'entrée (sans eau pour boire !), car la corruption est la même qu'au Nigéria, chacun veut sa part du gâteau, tout le monde bluffe, ... alors nous aussi, on a décidé de ne pas sortir un centime, il n'y a pas de raison ! La situation est très usante, après avoir traversé le Nigéria, nous devons encore nous "battre", alors que nous pensions que le Bénin allait être meilleur ! Pour le SuperAfrica, ils voulaient nous faire payer un "laissez passer", mais Alain ne voulait pas. Alors, de bureau en bureau, le "grand-chef" a dit de partir. A tous les contrôles routiers, il a fallu discuter et expliquer, car nous n'avions pas ce papier. A la frontière de sortie, même cinéma, nous sommes partis comme des voleurs pour éviter de longues explications ou une "amende".

La circulation dans ce pays est différente : meilleure mais plein de cyclomoteurs partout partout partout ... très fatigant aussi ! Les gens sont moins virulents, mais quand même ... La monnaie est le Franc CFA jusqu'au Sénégal (1 € = 655 FCFA).

Cotonou, la capitale, est une ville plus moderne, avec beaucoup de cyclos, de camions, et bondée ! très difficile à parcourir, surtout quand on roule la nuit ! Nous n'avions pas le choix.

Nous ne sommes restés que 2 jours au Bénin.

Togo : Nous avons passé cette frontière hier après-midi, un peu plus reposés, et sans trop de soucis. Nous avons pris nos visas à la frontière comme prévu, très tranquillement, sous les sons de tams-tams. Cette entrée du pays a l'air très sympathique, avec un marché, des gens tranquilles, gentils et plus distants.

Nous avons changé d'heure, encore 1 heure de moins, ce qui nous fait 2 heures de décalage avec la France maintenant. Lorsqu'il est 10 h en France, nous avons 8 h.

Nous voyons enfin l'Océan ! Quel spectacle magnifique, même sous les nuages, et nous nous sommes arrêtés sur la plage au milieu des cocotiers pour boire un verre au MARIGOT BEACH, une paillote avec sono togolaise à fond la caisse ! Enfin nous voyons le bout du tunnel sombre s'éclaircir ! Quel soulagement ! Nous avons trinqué tous les 4 à notre remontée vers la France.

Nous allons direction Lomé pour prendre nos visas du Burkina Faso et du Mali. Plusieurs jours d'arrêt dans cette capitale, avec visite à notre ambassade française. Nous en profiterons pour enfin nous baigner dans l'océan.

Nous savons que nos soucis ne sont pas encore terminés, le Burkina Faso et le Mali nous réservent certainement encore des surprises, mais comme toujours, nous sommes prêts, plus rien ne peut nous arrêter, nous sommes blindés !!!!!!!

_ _ NIGERIA_ _

Mercredi 11 mai 2011 :

(par satellite)

Tout d'abord, nous allons bien malgré toutes nos difficultés, et nos deux bébés aussi, ils se sont bien habitués à nous et commencent à manger dans notre main. Ils sont en pleine forme :

Depuis que Marc a repris sa route seul, nous n'avons presque pas avancé. En plus, les policiers nous ont mis en garde contre les coupeurs de route qui sévissent sur la piste. Les 200 derniers kilomètres du Cameroun ont été beaucoup plus difficiles que ce que nous avions imaginé ! C'est énorme ! Des pistes très étroites dans la montagne, de la terre, de la boue, des bourbiers car il a plu pendant 3 jours auparavant, ... bref, le parcours du combattant pour le SuperAfrica et son chauffeur pour arriver à la frontière. Nous avons dû nous arrêter, passer la nuit et attendre dans un village car un camion était coincé dans le bourbier depuis 2 jours, avant d'être coincé à notre tour au même endroit. Nous avons cru que c'était la fin et que le SuperAfrica allait nous lacher. Encore une épreuve très difficile à franchir et nous étions à ce moment-là, à la limite du supportable, près à craquer. Alain a gratté sous le SuperAfrica pour dégager la terre dure et la boue, et les gens locaux eux aussi coincés nous ont vraiment bien aidés en déblayant et en préparant le terrain avec du bois mort, des termitières ... Ceux qui restent coincés sur cette piste peuvent rester parfois jusqu'à 3 semaines à attendre ! Les Africains trouvent notre parcours vraiment incroyable, et nous traitent avec respect. Dans cette expérience, nous avons appris et nous trouvons que les Africains, dans des moments extrêmes, ont une volonté de fer et beaucoup de courage. Peut être est-ce l'instinct de survie ? Nous les saluons et les félicitons, car la vie au quotidien est loin d'être un long fleuve tranquille, mais plutôt un bourbier.

____Côté Nigéria____

Ce soir, nous sommes dans le parking d'un hôtel au Nigeria à Abakaliki pour notre sécurité, car nous savons qu'il ne faut surtout pas rouler la nuit dans ce pays, ni rester isolés. Depuis ce matin 11 heures après notre passage à la frontière, nous avons été contrôlés au moins une vingtaine de fois sur 150 kms, et nous devons rester vigilants en permanence pour faire la différence entre les coupeurs de routes qui sont présents et les vraies autorités. Nous avançons donc lentement car ici en plus, les routes sont également mauvaises, mais sans les bourbiers du Cameroun.Tout le monde nous avait dit que les routes étaient bonnes ! Nous constatons que la traversée du Nigéria ne peut pas se faire en un seul jour. Les Nigériens sont plutôt sympathiques avec nous pour le moment, même les policiers nous laissent passer quand on leur raconte notre expédition, mais tentent tout de même de nous demander quelque chose.

Nous voyons se profiler devant nous la frontière du Bénin, mais nous ne nous engageons plus sur l'éventuelle date du passage.

_ _ CAMEROUN_ _

(par satellite)

Samedi 7 mai 2011 :

A Yaoundé, toujours au palais des sports, le SuperAfrica a participé par hasard et était la vedette du 1er Salon Panafricain de l'automobile au Cameroun, et on nous a même proposé de l'acheter, de le louer, ou encore de participer au prochain grand salon en 2013. Les Camerounais qui ont les moyens semblent très intéressés par le SuperAfrica qu'ils n'ont vu qu'à la télé. Nous avons aussi eu la visite du ministre des transports du Cameroun très intéressé également, la visite du constructeur Chinois du palais, d'éventuels acheteurs, reporters, marketing ... tout le monde a pris des photos et ils ont fait avec nous un reportage vidéo afin d'étudier le marché potentiel et lancer une publicité pour ce genre de véhicule en Centrafrique. Quelle expérience et recontres inoubliables, et nous restons interrogatifs sur un hypothétique avenir du camping-car en Afrique ? Nous avons des idées ...

Cela faisait maintenant 1 semaine que Marc était en notre compagnie et qu'il vivait avec nous dans le SuperAfrica. Cela fait aussi 5 jours que Tsétsé et Foufou ont agrandi la Famille Africaventourière et comblent notre joie. C'est une grande chance d'avoir rencontré Marc, c'est une personne extraordinaire et nous avons partagé des moments merveilleux et inoubliables avec lui, et les enfants l'adorent.

Aujourd'hui est un jour particulier ! Ce matin, nos chemins se sont séparés avec Marc, même si notre itinéraire est quasi semblable au sien jusqu'en France. Nous avons eu beaucoup de peine à nous quitter mais nous sommes heureux qu'il puisse continuer sa route sans soucis, avec son vélo réparé, là où nous l'avons laissé, à environ 100 kms au Nord de Yaoundé après une nuit mouvementée sous l'orage violent.

Nous sommes actuellement vers Bamenda à plus de 200 kms de la frontière du Nigeria, et dès demain matin nous allons prendre la dernière piste difficile pour sortir du Cameroun.

Nous sommes un peu angoissés par cette piste, mais aussi par le Nigéria qui, parait-il, est est pays instable et peu sûr. Quoi qu'il en soit, nous sommes toujours prêts, comme d'habitude. De plus, nous avons déjà les visas du Bénin que nous pensons atteindre dès mardi.

Mercredi 4 mai 2011 :

Toujours très difficile d'avoir Internet. Le réseau Airtel au Cameroun n'existe pas.

Nous pensons déjà à notre retour en Juin 2011 et nous commençons à nous y préparer moralement, car la réadaptation sera une nouvelle épreuve pour nous ! Mais nous n'en sommes pas encore là, car les évènements géopolitiques dans les pays africains rajoutent de la difficulté dans notre remontée vers la France, et nous ne roulons pas l'esprit tranquille. Il nous reste encore 8 pays africains à traverser, dont certains, incertains.

Nous avions entendu parler à l'Est de l'Afrique par des Anglais, des Allemands, des Français... d'un Français fou qui fait depuis avril 2010 le tour de l'Afrique avec à peu près le même itinéraire que nous, mais en vélo et souvent torse nu ! Nous l'avons rencontré sur la route vers Oyem le jour de son anniversaire, et comme il avait un problème avec son vélo, nous avons décidé de charger le vélo et d'embarquer Marc RICHARD avec nous dans le camping-car. On devait le rapprocher d'une ville afin qu'il puisse réparer le vélo, mais le soir même, il est resté avec nous pour la nuit et nous avons fêté ensemble son anniversaire avec une bouteille de vin rouge. Depuis, Africaventour est au nombre de 5 personnes, avec un vélo sur le toit. Nous faisons à présent la route ensemble et nous avons même passé la frontière du Cameroun et avancé jusqu'à Yaoundé, la capitale. Nous passons de très bons moments ensemble et nous apprécions beaucoup Marc.

Au Gabon, un peu avant la frontière, nous avons été interpellés par un journaliste qui nous a fait un article pour le journal local sur Africaventour et Marc à vélo !

Avec Marc, nous avons beaucoup de similitudes concernant notre voyage, et c'est très surprenant. Nous aurions pu nous rencontrer avant, mais le destin en a décidé autrement. Nous nous sommes échangé nos impressions riches en émotions et en difficultés.

Depuis hier, nous ne sommes plus 5 mais 7. C'est lors de notre arrivée à Yaoundé et en recherchant des pièces dans la ville pour le vélo de Marc, que nous avons rencontré Michel, un Camerounais avec toute sa tribu. Nous n'avons pas pu résister, et surtout les enfants, nous en avons adopté légalement 2, un garçon et une fille, Foufou et Tsétsé, deux bébés de 4 mois qui ont pris place dans le SuperAfrica. C'est un engagement pour la vie ! Nous voilà donc une famille de 6 plus notre ami Marc temporairement.

Le vélo de Marc est enfin réparé mais nous avons dû parcourir entièrement la capitale. Nous nous sommes fait enregistrer à l'ambassade de France et devons récupérer nos visas ce soir ou demain pour le Nigéria.

Actuellement, l'organisateur du salon de l'automobile au Palais des Sports nous a conviés de nous garer au salon, juste derrière le bus de l'équipe nationale Camerounaise de Football, les "Lions Indomptables". Les gens sont très nombreux pour voir le SuperAfrica car c'est la première fois qu'ils voient ce genre de véhicule en vrai. Les Camerounais sont passionnés par notre expérience et celle de Marc.

Nous devrions reprendre la route pour le Nigéria à la fin de la semaine, après l'obtention du visa pour le Bénin. Nous savons qu'il y aura encore une piste juste avant la frontière, et qu'elle ne sera pas facile, surtout s'il pleut, mais il faudra bien la passer de toute façon !

_ _ GABON_ _

Vendredi 29 avril 2011 :

Hier, Olivier Lomedico, notre filleul, ami et chanteur, a fêté ses 40 ans ! Aujourd'hui, c'est au tour de Sylvie, la marraine de Xavier et soeur d'Alain, qui fête le sien ! Nous leur souhaitons à tous les deux un excellent anniversaire !!!

Nous sommes restés plus longtemps que prévu à l'hôtel MASUKU à Franceville chez Serge Aymard. Xavier et Dorian se sont bien amusés dans la piscine. Nous avons rencontré plusieurs Français qui travaillent au Gabon, et notamment Jeau-Marie Porro, qui supervise tout le chantier du grand barrage hydro-électrique Pumbara. Nous avons eu la primeur d'une visite guidée sur cet immense chantier par Jean-Marie lui même qui nous a tout expliqué dans les moindres détails. De plus, il habite à Nice en France, pas très loin de chez nous, on le reverra certainement dès cet été.

Au restaurant de l'hôtel, nous avons eu la chance de pouvoir manger du python et de la gazelle (mais pas en même temps !) Le python est excellent et très fin, la gazelle est une viande très forte, c'est très différent des chenilles que nous avons mangé en RDC, mais excellentes aussi !

Après Franceville, nous avons roulé sur une piste de près de 400 kms en pleine jungle. Cela nous pris 4 jours ! Nous avons eu de la pluie, de la boue, des graviers, de la "tôle ondulée", du chaud, du soleil, de l'humidité, et pleins d'insectes ! Nous avons roulé doucement pour préserver le SuperAfrica après tout ce qu'il a déjà subi auparavant ! La jungle, c'est immense et quel spectacle merveilleux !

Quel soulagement tout de même de sortir enfin de cette piste, même si le goudron n'est pas très bon. Juste à temps pour franchir l'Equateur et savourer ensuite le plaisir de pouvoir rouler sur une belle route bien goudronnée comme en France !

Sur cette route principale maginifique qui mène au Cameroun, nous avons beaucoup de difficultés pour trouver du gasoil, des fruits et légumes (à part bananes !), sans parler d'Internet qui est quasi inexistant pour l'instant dans tout le pays ! C'est un pays très peu peuplé, majoritairement recouvert part la jungle, mais les gens sont très serviables et surtout complètement surpris de nous voir.

Nous sommes heureux de pouvoir enfin progresser sur notre remontée, et nous espérons toujours être de retour courant juin 2011. Nous sommes en ce moment à Oyem et nous ne tarderons pas à rejoindre le Cameroun. Nous avons déjà les visas !

Vendredi 22 avril 2011 :

Tout d'abord, nous souhaitons un très joyeux anniversaire à notre filleul VALENTIN !!!!!!!!

 

Nous avons réalisé l'impossible !!!!!!!

Comme prévu, nous avons attaqué la piste congolaise tant redoutée lundi matin avec beaucoup d'apréhensions. Au bout de 3 kms et sous la pluie orageuse, nous avons déjà désensablé le SuperAfrica 3 fois ! Après avoir reconsidéré la situation, nous avons rallié la base de vie des Chinois à 500 mètres en arrière pour négocier une éventuelle aide. Il s'agit de partir jusqu'à la frontière gabonnaise en convoi avec un gros camion pour qu'il puisse nous tracter en cas d'enlisement. Par chance, un départ a lieu demain matin. Nous sommes contraints de passer la nuit dans leur base.

Mardi matin, dès 9 heures, nous suivons le camion. Dès les premiers kilomètres, nous avons sorti les pelles et le câble de tractage. Plus nous avancions, plus il y avait de sable et plus les ornières créées par les camions chinois étaient énormes !

Nous avons roulé presque toute la journée, sans pause, sans manger, pour effectuer à peine 50 kms, dont près de 20 kms uniquement par tractage ! Notre grosse sangle de tractage prévue spécialement pour le véhicule a cassé ! Après, ils ont utilisé leur gros câble métallique avec manille. La tension monte ! Cette moitié de trajet s'est avérée exténuante et le SuperAfrica commençait à faiblir : le moteur chauffait, l'embrayage aussi, le pont forçait terriblement, le camping-car frottait et raclait sur les ornières, la plaque de renfort sous le radiateur ne tenait presque plus, le sable et les graviers passaient sur la partie inférieure du radiateur, ... Bref, un vrai cauchemar ! C'est à ce moment là que nous nous sommes dit qu'il était impossible de s'en sortir sans casser !

A 15h30, après 100 mètres de route goudronnée grâce à un pont au milieu de rien, le chauffeur du camion nous prévient que ça va être un passage très délicat et très difficile, c'est l'un des endroits les plus sablonneux de la piste, des ornières gigantesques, du sable très humide et très lourd. En refixant le câble de tractage, le chauffeur nous dit d'être très vigilant, très rapide, sinon nous risquons de nous enliser tous les deux ! La pression est à son maximum ! Dès les premiers mètres, le camion peine à avancer, le câble se tend, il tire, il tire, le camping-car n'avance plus, comme ventousé dans le sable. Crrraaaccc ! On voit passer toute la calandre avant du SuperAfrica dans les airs ! Tout s'arrête ! Tout le monde sort hébété pour constater les dégâts et, à cet instant, nous nous regardons et nous disons qu'on est foutu, coincés au milieu de rien, complètement embourbés, à 50 kms d'Okoyo et à 50 kms du Gabon.

Le Chinois et le chauffeur du camion nous proposent de nous emmener au Gabon en abandonnant le véhicule sur place. Marie-Christine n'arrive plus à réfléchir, mais Alain reste très positif. Il répond au chauffeur de reprendre la route, et on verra à leur retour. En attendant, il demande aux habitants du coin de l'aide pour déterrer le SuperAfrica. Au bout de deux heures, le véhicule enfin sorti du sable, Alain l'inspecte à la loupe : le crochet ainsi que toute la calandre métallique se sont arrachés de la structure en acier du véhicule, mais aucun organe essentiel au fonctionnement et à la sécurité n'ont été touché. C'est un miracle !

Une seule question en suspens : comment allons-nous faire pour rejoindre à présent le Gabon, sachant qu'il n'est plus possible de nous tracter ?

A cause de tout ce retard, nous n'avons presque plus d'eau potable et de nourriture. Les quelques habitants sur place nous rassurent, ils compatissent et sont d'une incroyable gentillesse. Ils nous proposent de prendre de l'eau dans la rivière sous le pont, et veulent aller cueillir des oranges pour nous.

La nuit de mardi à mercredi a été difficile, piqûres d'insectes, de mouches moutes, de moustiques, et surtout, nous n'avions toujours pas de solution.

Le lendemain matin, Alain répare tous les dégâts comme il peut. Puis, on part à la rivière prendre de l'eau, se laver et se baigner avec tous les gens (surtout des enfants) du coin. Cela nous revigore, mais toujours aucune solution, et le camion n'est toujours pas revenu en début d'après-midi.

Alain fait un tour pour chercher un endroit propice pour tenter un chargement du SuperAfrica sur le camion du Chinois. A son retour, contre toute attente, le camion arrive enfin, mais sans aucune solution pour nous. Le Chinois voulait rentrer directement sur Okoyo, mais Alain lui fait part de son plan, et sachant que nous sommes coincés, le Chinois accepte de tenter l'expérience.

Quel stress et quelle angoisse ! Alain monte le camping-car sur une butée, le chauffeur place son camion en contrebas, un villageois apporte deux madriers parfaits pour le poids du véhicule (incroyable qu'ils aient cela ici !). La manoeuvre est délicate, le SuperAfrica rentre de justesse sur le camion. Depuis tous ces mois, Alain a bien le camping-car en main, il le connaît par coeur, au millimètre près, et malgré les réticences de tous, il effectue l'opération tout doucement, avec justesse, sûr de lui. Une fois sur le camion, ils le sanglent, le calent, dégonflent les pneus, les suspensions... pour éviter le ballottement.

Marie-Christine et les enfants prennent place dans la cabine du camion, et Alain reste au volant du SuperAfrica. Aussitôt partis, une tempête orageuse démarre. Nous avançons sous cette pluie torrentielle créant par endroit des torrents d'eau. Le chauffeur conduit tant bien que mal, en essayant de ne pas trop faire tanguer le camping-car, restant en contact avec Alain derrière, en faisant des signes.

Trois heures de souffrances dans le doute pour 50 kms. Nous arrivons enfin à la frontière, sur du goudron, sous la pluie et dans la nuit, à 19 heures. Impossible de décharger dans ces conditions. Nous dormons dans le SuperAfrica, sur le camion.

Hier, dès 5 heures du matin, nous recherchons un coin "idéal" pour décharger le véhicule. Ce n'est pas facile. Il a fallu creuser le sable pour baisser le camion, poser des mottes d'herbe au niveau des madriers... Une fois le terrain bien préparé, Alain effectue la manoeuvre délicatement sous les regards angoissés du Chinois et du chauffeur en transpiration. A 8 heures, on peut applaudir, le camping-car est sur ses 4 roues, et le camion peut repartir au travail.

Depuis hier soir, nous sommes à Franceville dans un hôtel tenu par un Français très sympathique, qui était déjà au courant de notre histoire par un de ses clients qui nous avait croisé sur la piste au moment le plus difficile. Lui-même a eu du mal à passer, il a cassé le pont de son 4x4 juste une heure après nous avoir dépassé et a même dû dormir sur place dans la forêt. Personne ne comprend comment nous avons pu nous en sortir et arriver jusqu'ici avec le SuperAfrica !

Nous sommes heureux d'être dans cet hôtel et nous en profitons pour faire la lessive, nettoyage, ... et nous ressourcer !

Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir et sans savoir ce qui nous attend encore ...

_ _ CONGO_ _

Dimanche 17 avril 2011 :

(Par satellite )

Nous avons repris la route après avoir récupéré les visas du Cameroun. Malgré ses bobos, le SuperAfrica a toujours autant de succès. Sur la route, les gens sont très surpris de voir ce véhicule, c'est la première fois qu'ils en voient un pareil ! D'habitude, ils nous disent qu'ils n'en voient que dans les films. Certains sont même effrayés, surtout des enfants.

Dorian à tête blonde a aussi beaucoup de succès auprès des femmes Congolaises. Elles lui donnent leur numéro de téléphone pour qu'il les appelle, elles le touchent, le caressent, ... et lui offrent du pain !

Quant à Xavier, il a été très malade pendant 2 jours mais maintenant, il est guéri. C'est Dorian qui est patraque depuis ce matin. Demain ça ira mieux.

Nous sommes beaucoup plus reposés et nous avons pris la route du Nord vers OYO très mauvaise, il a fallu faire l'équilibriste avec le SuperAfrica. Le conducteur prend du galon.

Ce soir, nous sommes à Okoyo où nous allons passer la nuit. Demain, nous attaquerons la piste encore plus mauvaise, sable, terre, eau, boue... tant redoutée, + de 100 kms pour atteindre le Gabon. Le SuperAfrica présente un problème au pont arrière, une fuite d'huile. Nous essayerons de réparer demain avant le départ.

Nous savons que nous allons nous enliser, mais nous sommes prêts, comme toujours !

Immersion au Congo : Hier soir, nous avons été accueillis dans un village par une centaine d'enfants, et par le chef du village. C'était la messe en plein air, sous un arbre, tous vêtus de blanc, et nous avons dû nous mêler à cette cérémonie très animée. Tout le monde dansait au son des tams-tams et des chants à la lumière des bougies. Les enfants ont reçu la bénédiction d'une personne habillée en rouge portant une immense croix et affirmant avoir eu la révélation. Le SuperAfrica était garé juste devant la maison du chef du village, et après avoir dansé, nous sommes allés nous coucher dans cette ambiance musicale très chaleureuse qui a duré jusqu'à 22 heures. Le lendemain matin, nous avons remercié et dit au revoir à tout le monde. Vu notre retard, nous avons repris la route malgré la proposition attrayante des villageois de participer à la messe du matin. Nous avons distribué des photos de France, mais c'est surtout les bouteilles d'eau en plastique vides qui intéressaient les enfants, ils se sont jetés dessus et se les sont arrachées des mains. Incroyable !

Jeudi 14 avril 2011 :

Voici la photo au port de Kinshasa

Lundi matin, nous avons réussi à faire tamponner nos visas d'entrée au Congo, et et ils sont valables désormais jusqu'au 22 avril au lieu du 14 avril, ouf ! Mais restait le problème du SuperAfrica toujours bloqué sur la barge. Toute la matinée, il y a eu des mouvements de barges au port, ça semblait s'activer, mais rien de nouveau pour nous et notre barge. Au contraire, ils nous ont carrément éloignés, tellement que cela nous empêchaient même totalement l'accès au quai, impossible de contacter le responsable du port Mr LUAMBE et un Français responsable de la voie navigable Monsieur ROBERT, que l'ambassade nous avait conseillés de contacter. Vers midi, Mr ROBERT arrive sur le quai pour voir où ça en était, car il était au courant par l'ambassade qu'un "blanc" était coincé sur une barge avec sa famille et son véhicule. Voyant qu'il n'y a eu aucune évolution depuis notre arrivée à ce port, il décide de prendre l'affaire en main, il règle les sommes à payer à notre place, fait les formalités de remorquage et de levage. Et ça bouge enfin ! Une heure après, un remorqueur arrive pour déplacer notre barge vers le quai. Il a un peu de mal puisque le niveau d'eau est trop bas, et on a tendance à s'ensabler. Au bout d'un moment, le remorqueur s'en va sans avoir terminé son travail et sans aucune explication. Sur le quai, quelqu'un nous dit que le capitaine estime qu'il a touché sa prime et que le temps est écoulé. Nous sommes encore bloqués pour la nuit. Mr ROBERT nous rassure et nous affirme qu'il va mettre ses propres moyens en place dès demain matin pour nous sortir de là.

Pas de chance mardi matin, une très forte pluie empêche tout mouvement dans le port complètement déserté. Ce n'est qu'en milieu de matinée, dès que la pluie a cessé, que nous avons vu un bateau s'approcher, c'était celui de Mr ROBERT. Il nous a rapproché du quai rapidement et nous étions prêts pour la grue. Là encore, quelle galère ! Beaucoup d'incompétents, personne ne sait rien, ils n'ont aucun matériel. C'est très difficile à supporter nerveusement ! Tout le monde s'attroupe sur le port pour donner son avis, "on devrait faire comme ceci", "on devrait essayer comme cela", mais les gens rient et ne pensent qu'à une seule chose : pourvu que le SuperAfrica soit endommagé, pourvu qu"il y ait du spectacle ! Le port entier est à l'arrêt, les yeux rivés sur notre barge, et tout le monde s'en mêle, personne ne prend aucune décision. Pire qu'à Kinshasa ! Il n'y a aucun matériel approprié, et le peu de "matériel bricolé" se paye, même des vieux bouts de bois qu'ils utilisent comme cales ! Le calvaire a duré toute la journée. Mr ROBERT décide d'évacuer Marie-Christine et les enfants avec son bateau et de les mettre en lieu sûr chez lui avec sa femme Josiane. Alain reste seul au milieu de tous ces "sauvages" et essaye de trouver la solution qui limitera les dégâts. Après avoir testé plusieurs de "leurs solutions" et avoir fait beaucoup de dégâts sur le SuperAfrica, ils veulent bien tenter ce qu'Alain avait suggéré depuis le matin, la levée sur une plateforme. Tant bien que mal, le SuperAfrica se retrouve dans les airs. Au moment où il se retrouve entre la barge et le quai, juste au-dessus du fleuve, l'écarteur cède, c'est la panique, une grande frayeur, il est ballotté, a faillit tomber dans l'eau. On ne sait toujours pas par quel miracle le grutier a réussi à le "flanquer" sur la terre ferme.

Alain est à bout ! Il se précipite sur le quai pour voir le massacre. Il n'arrive pas à atteindre le véhicule, tellement ils sont nombreux autour, à vouloir regarder, donner son avis, ... et aussi, bien sûr, demander de l'argent pour le travail accompli (et quel travail !) et demander d'arroser tout le monde pour fêter le déchargement ! Sur les conseils de l'employé de Mr ROBERT, Alain prend le volant pour fuir ce quai bondé et aller se réfugier chez Mr ROBERT.

Grace à Mr ROBERT et sa femme, nous avons pu nous reposer en toute tranquillité, nous restaurer de tous ces bons petits plats préparés par Josiane. Quel bonheur d'être chez eux, dans le modernisme d'une maison occidentale !

Alain a bricolé le SuperAfrica pour qu'il tienne la route et aujourd'hui, nous sommes prêts pour repartir, car la route est encore longue pour arriver à la maison, avec encore des passages très mauvais qui nous attendent.

Nous remercions Alain et Josiane ROBERT pour leur accueil, leur aide et leur gentillesse. Sans eux, nous serions toujours sur la barge et pour très longtemps encore.

Ce fut les 15 jours les plus difficiles de tout notre voyage. Nous déconseillons à tout le monde de passer par ici, traverser le fleuve Congo avec un véhicule relève de l'exploit. Il n'y a que 3 kms qui séparent ces capitales les plus proches du Monde, mais les tensions qui existent entre les 2 pays sont trop importantes, chacun accuse l'autre, mais des 2 côtés, il y a de la corruption, du chacun pour soit, et tout le monde s'en fout, du moment qu'ils peuvent grappiller.

Dimanche 10 avril 2011 :

(Par satellite de la barge)

Nous avons dit aurevoir avec beaucoup de tristesse à toute la paroisse et aux Abbés, et nous sommes partis vendredi matin à 8h30 pour le port avec notre escorte.

Les pseudos responsables du port nous ont encore harcelés pour des papiers en plus, et aussi pour de l'argent. Nous avons attendu toute la matinée, rencontré plein de "responsables", pour une décision finale pour le chargement. Alain a dû se mettre gravement en colère, car trop c'est trop !, au point même que plus personne n'osait s'approcher de lui et demander quelque chose. Encore 1 heure après, la décision de lever et de charger le camping-car arrive. C'est le début d'une autre galère ! Les personnes en charge de cette manutention étaient totalement dépassées par la forme, le volume et la fragilité du véhicule. Très sceptique, Alain a coordonné les opérations avec un stress énorme pour ne rien casser lors du chargement par la grue, car nous n'avions affaire qu'à des incompétents ! Enfin, une fois le véhicule sur la barge, on constate des égratignures causées par les câbles par manque de vigilance des ouvriers. Tout le monde rigole et se moque ! Les gens ici n'ont aucune notion de respect du matériel, ni de l'organisation. Tout est très lent et quand ils travaillent, ils le font très mal, comme des enfants inconscients sans aucune formation.

Le départ pour Brazzaville était prévu dans l'après-midi. Comme toujours, on nous a encore menti. Au dernier moment, on nous a informé que nous partirons seulement demain matin très tôt, en tout cas avant 10 heures.

Pour "fêter le chargement du camping-car", tous voulaient qu'on leur paye un coup à boire. Et puis quoi encore ? C'est seulement avec nos amis de la paroisse, Erick, Antoine et Didier le policier, que nous sommes allés boire un verre.

Nous passons la nuit de vendredi à samedi à bord de la barge. Ce n'est seulement que vers 14 heures que nous quittons les port pour Brazzaville où nous arrivons à 15 heures.

Enfin la délivrance ?

Le film d'horreur recommence ! Après avoir attendu une heure, le remorqueur de l'ONATRA nous abandonne sur notre barge, amarrée à d'autres au large du port, et évidemment pas à la bonne place ! Aucun moyen pour nous de sortir de là, à part enjamber les barges une à une, puis monter par une échelle toute cassée et dangereuse que seul Alain prend le risque d'emprunter pour rejoindre le port.

Alain expose le problème au responsable du port qui nous affirme : "c'est une barge spéciale car elle appartient à Kinshasa, et on ne peut rien faire, on verra la semaine prochaine peut-être dans quelques jours". A ce moment là, nous sommes désespérés et nous craquons, seuls sur cette barge sans eau ni argent, car nous n'avions pas prévu d'être bloqués si longtemps.

Une décision s'impose : Alain part immédiatement en direction de l'ambassade de France pour un appel à l'aide. Malgré l'heure tardive, le premier conseiller Isabelle EDET nous porte secours sur le champ. Elle nous prête de l'argent, accompagne Alain faire quelques courses (nourriture et eau) et le ramène jusqu'au port rejoindre le camping-car. Passer les provisions par cette échelle très dangereuse a été très périlleux.

Madame EDET a contacté le responsable du port pour une solution rapide dès lundi. Elle reviendra demain matin voir comment nous allons. Nous sommes rassurés et nous passons la nuit encore une fois sur cette barge sur le fleuve Congo comme des clandestins, car sortis de RDC et pas encore au Congo !

Aujourd'hui, nous avons eu un appel téléphonique de l'Abbé Jean-Paul qui dit avoir connaissance de notre situation et s'inquiéte pour nous. Il va profiter de ses relations importantes pour contacter le grand responsable de l'ONATRA et essayer de trouver une solution rapide dès lundi.

Madame EDET de l'ambassade de France est venue comme prévue vers 11 heures ce matin voir si tout ce passait bien, nous rassurer et nous porter un peu de lecture. Elle n'a évidemment pas pu descendre l'échelle. Elle reviendra ce soir avec une connaissance spécialiste des routes du Congo pour voir le véhicule et étudier le meilleur itinéraire pour atteindre le Gabon au plus vite, car nos visas du Congo expirent le 14 avril !

Quellle difficulté cette partie de l'Afrique ! Affaire à suivre ...

Excuses : les Africains nous épuisent, et le climat chaud et humide nous achève ! Nous n'arrivons plus à avancer sur le site Internet, nous avons attraper leur rythme de travail !

_ _ RDCongo_ _

Mercredi 6 avril 2011 :

Nous vivons des moments surréalistes en RDC. C'est le pays de tous les paradoxes, et ici la corruption est reine et légale. Nous avons énormément appris sur ce pays grâce à Antoine, Nolly, Joseph, Fidel, et bien sûr Erick (tous sont paroissiens à la Cathédrale Notre Dame du Congo). Ils nous ont emmenés et fait visiter Kinshasa, les quartiers Est (c'est un autre monde !) où peu de touristes s'y rendent, voire aucun. Visite des écoles où existent de gros problèmes de moyens et surtout en ce qui concerne les livres d'apprentissage. Nous avons pris des contacts pour des futurs échanges inter-écoles.

Nous avons également visité le zoo de Kinshasa où il y a de nombreux animaux, malheureusement totalement délaissé, presque à l'abandon, avec beaucoup d'animaux mal nourris et nerveux !

Les enfants ont été emmené dans un parc d'attractions (Congo Loisirs) et se sont bien amusés.

Dans ce pays, un touriste doit être accompagné pour ne pas être persécuté et raquetté par les habitants et surtout par les policiers.

Nous sommes bien ici, et les Congolais dans la rue sont très intéressants et gentils avec nous. Nous aimons beaucoup ce pays et ses habitants. Nous avons appris le fonctionnement de ce pays et nous comprenons maintenant les habitants et cette corruption qui y règne, et quelle misère ! Nous aurons tellement à raconter sur cette expérience unique à notre retour ! De plus, nous avons pris plein de contacts.

L'abbé Jean-Paul et l'abbé Freddy sont vraiment exceptionnels par leur gentillesse avec nous et les enfants, et Erick nous aide beaucoup dans nos démarches administratives.

Cette paroisse est bien organisée, structurée et l'ambiance est très bonne.

Hier, nous avons rencontré le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya (de RDC, République du Congo, du Gabon et du Rwanda) qui était présent pour une conférence.

Anecdote : Hier matin, nous sommes partis en direction du port pour la traversée. Nous avons vécu un moment irréel ! Pour ne pas être inquiétés sur le trajet, l'Abbé Jean-Paul nous a préparé un ordre de mission. Il s'agit de nous affecter une escorte policière et plusieurs personnes dont Antoine, Erick, et Nolly, tous embarqués dans le camping-car pour aller au port avec nous. Arrivés sur place, nous avons effectué les formalités et circulé sur le port totalement sécurisés par notre escorte. Ce n'est qu'après avoir fait les formalités de douane et vérifié plusieurs fois nos papiers d'embarquement que le responsable du port, voyant le véhicule et sa taille imposante, s'est rendu compte qu'on ne pourra pas embarquer sur la barge avant demain. Pour ne rien arranger, il y a la grève. C'était prévu que nous pourrions rester passer la nuit sur le port pour attendre, mais ils ont changé d'avis, car ce serait trop compliqué, il faudrait informer les hautes autorités de notre présence, et cela prendrait trop de temps. Retour donc à la case départ, tampon "annulation" sur les passeports et organisation de l'escorte pour le retour à la paroisse.

Malheureusement, nous n'avons pas de très bonne nouvelles aujourd'hui, car nous sommes encore bloqués, mais cette fois-ci à Kinshasa au Congo ! Hier soir, on nous a informés que la barge ne serait prête que demain jeudi, mais peut-être une possibilité pour aujourd'hui ? On nous avait déjà dit cela avant hier ! Affaire à suivre ...

Déplacez la souris sur l'image ou cliquez pour agrandir ---->

banlieue Est

croco du zoo

de gros varans

léopard affamé

le gorille de RDC faisant le pitre

xavier joue avec le gorille

un soir avec nos amis de la paroisse et l'Abbé JP

l'escorte fin prête

la messe de dimanche dernier

en compagnie du cardinal  et de l'abbé JP au milieu de la foule

un moment de détente avec l'évèque

les Abbés JP et Freddy ainsi que l'Evèque en visite chez nous !

Samedi 2 avril 2011 :

Nous sommes arrivés à la frontière congolaise mardi après-midi sous la pluie. 4 heures ont suffit pour passer cette frontière.

Là, une centaine de gens attendent assis par terre pour passer la frontière pour l'Angola, certains depuis très longtemps.

C'est ici aussi que nous avons pu constater les premiers signes d'une corruption des agents : un chef nous demande à manger, l'autre de l'argent, des sodas ... Nous n'avons pas accepté. Michel, le chef de l'immigration, était lui très sympathique et nous avons discuté pendant près d'une heure.

Les premiers 15 kilomètres de piste congolaise nous ont pris vraiment longtemps pour rejoindre la N1 pour Kinshasa : de la pluie, des trous énormes remplis d'eau et très profonds nous ont obligé à rouler très doucement. A peine arrivés sur le bitume, le premier contrôle de police a eu lieu sans réelle difficulté. Ils nous ont prévenu qu'il fallait faire attention à la route et que nous risquons de rencontrer des embuscades.

Après avoir roulé 60 kms, nous avons cherché un endroit pour passer la nuit et c'est sur une petite piste que nous sous sommes garés.

Le lendemain matin, nous sommes repartis pour Kinshasa et nous sommes arrivés en fin d'après-midi seulement, car pour faire 200 kms, il nous a fallu la journée. Cette route est très gondolée et dangereuse, remplie de policiers corrompus et, comme par hasard, nous nous faisons arrêter à chaque barrage (une trentaine en tout) pour "contrôle des papiers" comme ils disent. Des demandes incessantes d'argent de certains policiers.

Après une nuit à Kinshasa, la journée de mercredi a été abominable, des contrôles de policiers ripoux partout, des embouteillages,des routes complètement défoncées, un véhicule nous a même arraché le pare choc arrière et pris la fuite sous les yeux de 6 ou 7 policiers, mais dont la plupart étaient ivres, et d'autres rigolaient en disant "on va s'en occuper". Au bout d'une heure, voyant que les policiers avaient eux aussi pris la fuite, on décide de bricoler le pare choc pour qu'il tienne (sinon gare aux contrôles de police !) et de partir, il y avait trop de monde autour de nous.

Direction le port après avoir déposé les passeports pour les visas du Congo Brazzaville. Le port est le lieu des pires cauchemars, où règne une effervescence de gens de partout . Les gens ont encerclé le SuperAfrica, se battant entre eux pour savoir qui se chargerait du passage du véhicule de l'autre côté. De plus, on nous annonce des prix incroyables !

Bref, après nous avoir pris pour des touristes et devant un tel souk, nous décidons de partir direction l'ambassade de France.

C'est lorsque nous sous sommes arrêtés près d'une église protestante déserte que nous avons été agressés par deux hommes prétextant un contrôle de drogue. Ils ont essayé de nous voler nos papiers, mais c'est avec la force que Alain lui a broyé les doigts pour qu'il lâche prise, et a pu récupérer les papiers des mains de cette homme. A ce moment-là, nous étions vraiment perdus, tout seuls au milieu de cette ville qui, pour nous, semblait être remplie de fous.

Pendant que ces deux hommes prenaient la fuite dans une voiture, nous nous sommes tournés vers la première personne que nous avons vu : il s'appelle Erick Bangu. C'est un ancien agent de sécurité de l'ambassade de Grande-Bretagne. Il y avait aussi là un inspecteur de la brigade des polices à qui nous avons expliqué notre mésaventure. Il nous a conseillé de nous garer devant les bureaux de la police, mais nous avons préféré suivre les conseils d'Erick qui nous a proposé de nous réfugier à la cathédrale Notre Dame du Congo où il est paroissien. Il nous a guidé jusqu'à la cathédrale, et nous a présenté l'Abbé Jean-Paul qui nous a accueilli immédiatement.

Depuis jeudi nous sommes en sécurité au sein de la communauté catholique de Kinshasa où nous pouvons enfin nous reposer un peu. Tout le monde est vraiment gentil avec nous et l'Abbé Jean-Paul nous invite à manger avec lui. Les enfants sont très contents, ils le suivent partout, tout le monde est très attentionné avec eux et ils s'amusent bien. Nous ne remercierons jamais assez Erick qui nous a sorti de cette impasse, et qui nous a accompagné toute la journée d'hier pour effectuer nos démarches pour le bateau et les visas, car c'est vraiment du sport.

Nous avons les visas pour le Congo et pour le Gabon. Nous devrions quitter Kinshasa mardi ou mercredi, après avoir effectué toutes les formalités.

Erick et toute sa famille

L'Abbé Jean-Paul

_ _ ANGOLA_ _

Lundi 28 mars 2011 :

(par satellite)

Nous les avons voulu, ces fichus visas angolais, nous en avons bavé ! Il n'y a quasiment aucune infrastructure routière potable dans ce pays. Hier, nous avons roulé du matin au soir dans ces routes minables, Alain a eu beaucoup de mal à tenir le coup, surtout que le SuperAfrica a une hauteur de garde au sol très faible, c'est très facile de racler, beaucoup plus difficile de ne pas toucher et escamoter le camping-car !

Aujourd'hui, nous avons roulé un peu sur du bitume, mais malheureusement, nous avons repris une piste (la dernière dans ce pays ?) qui nous mène à la frontière. Par chance, elle est "améliorée", c'est de la rigolade pour nous maintenant !

Ce soir, nous ne sommes plus qu'à 40 kms de la frontière RDCongo. Quel soulagement ! pour les routes, mais quel dommage car l'Angola est un pays magnifique et les habitants sont vraiment supers ! Quelle expérience exceptionnelle et que de bons souvenirs !

Anecdote du jour : Nous nous sommes arrêtés à Tomboco pour acheter des tomates et demander un autocollant du drapeau Angolais, et Alain s'est retrouvé dans une embuscade. Il a passé 1h30, ballotté à droite et à gauche dans tout le village, d'une personne à une autre et d'un bureau à un autre ... Il fallait une personne d'autorité pour distribuer ce fameux autocollant, que nous n'avons jamais eu ! Pour finir, il s'est retrouvé avec Dorian dans un immense bureau avec table ronde, à attendre la traductrice en compagnie du "grand chef" comme ils l'appellent ici, le chef de la ville et du district. Le chef compte bien rester en contact avec l'association Africaventour pour des échanges inter-écoles, car il gère 30 écoles et 11000 élèves ! Il y a du boulot ! Cet entretien a été très sympathique et enrichissant. Peut-être un projet d'avenir ?

M'Banza Congo : là où le bitume s'arrête à nouveau pour laisser place à la piste ! Comme nous n'avions toujours pas de tomates, nous nous arrêtons en plein centre ville pour faire des achats de nourriture. Et là ! Une nuée de gens entoure le camping-car ! Rien de méchant, ils veulent juste discuter avec nous, et certains en Français. Cela reste bon enfant. Mais le seul policier de la ville arrive vers nous, il est très angoissé et affolé, il a l'air complètement débordé par cette foule, car c'est la première fois qu'il voit un tel attroupement autour d'un tel véhicule, pourtant ... Il a peur pour nous, mais surtout pour lui, et nous envoie gentiment dans le prochain village pour faire nos achats ailleurs. Alain insiste un peu pour faire ses achats ici, car la route est longue, mais le policier devient jaune et très anxieux, alors on décide qu'il vaut mieux reprendre la route, en disant au revoir à tout le monde avant, ils étaient tous très contents !

Samedi 26 mars 2011 :

(par satellite)

Impossible d'avoir Internet dans ce pays, et donc de lire tous nos mails.

Hier, nous sommes passés par la capitale Luanda, ce fut éprouvant, ça nous a pris la journée tellement les routes étaient mauvaises, la circulation dense et énormément de gens, et les habitants y vivent dans les ordures et la poussière.

Nous ne voyons plus la fin de ces routes complètement détruites, heureusement le soleil est revenu. Aujourd'hui, nous avons encore battu notre record de vitesse ! Impossible pour les enfants de faire leurs cours du CNED, tellement ça remue ! Il nous reste encore 350 kms de routes catastrophiques dans la jungle avant la frontière. Pour l'instant, le SuperAfrica tient encore le coup, mais il montre des signes de faiblesse.

Il fait pas loin de 50°C la journée, et 30°C la nuit, et très humide. Les gens sont sympathiques et rigolent en nous voyant arriver, ils se demandent comment le SuperAfrica a pu atterrir ici ! Cet après-midi, nous avons été dévoré par des mouches-moutes, des mouches qui mangent des petits morceaux de peau, et cela peut entraîner des lésions cutanées importantes. Ce n'est pas encore le cas pour nous, heureusement ! Mais on fait très attention aux insectes, mouches tsé-tsé, moustiques paludéens, ...

Ce soir, nous sommes arrêtés au bord du chemin de terre rouge, isolés dans la jungle, pour passer la nuit. Nous sommes exténués.

Bonne nuit à tous !

Anecdote du jour : On a été contrôlé par la police en plein milieu de la jungle, sur la route défoncée. Ils ont demandé à Alain de mettre une chemise (car il était torse nu avec cette chaleur !), ils nous ont dit que l'amende, c'est 20.000 Kwanzas (153 Euros). Pour cette fois-ci, c'était juste un avertissement. Ça ne rigole pas ici avec la police !

Mercredi 23 mars 2011 :

(par satellite)

Un passage de la frontière en 5 h 30. Ils n'ont jamais vu de Français passer cette frontière du Sud vers le Nord ! Un policier angolais nous a fait attendre 3 h 30 pour un petit morceau de papier. Il ne voulait pas nous faire passer, les Angolais d'abord ! Et comme il en arrive tout le temps ... Nous avons demandé à un autre policier qui attendait assis, il voulait de l'argent pour ses services. Evidemment, nous avons refusé ! Patience ! Ça commence bien !

Comme on s'y attendait, la route s'est avérée catastrophique sur plus d'une centaine de kilomètres, 3 jours de calvaire. Des nids de poules (ou plutôt des cratères !), du sable, de la boue, de la terre, des dévers... Nous nous sommes demandé si le SuperAfrica allait pouvoir traverser certains passages ? Il s'est ensablé, posé sur le pont, une roue dans le vide, une autre fois sur un rocher en pleine nuit le soir et sous la pluie (car il y avait trop de gens, nous ne pouvions pas nous arrêter avant) et une autre fois encore sur de la terre très dure et dans l'eau ! Cette fois, nous avons eu peur de casser, mais heureusement rien de grave.

Chaque passage se négocie tout au long des pistes au millimètre près, et souvent avec le vide en dessous et du devers très important pouvant nous faire basculer sur le côté à tout moment, et pour ajouter de la difficulté, nous avons eu de la pluie sans arrêt pendant ces trois jours : de la boue et de l'eau, quelle horreur !

Nous avons pris de gros risques et nous avons été terriblement stressés et très angoissés tout le long de ce trajet, raison de tester notre calme et l'unité de notre famille isolée de tout et dans une situation extrême. Encore une expérience inoubliable dans cette aventure !

C'est un miracle ! Le camping-car s'en tire sans trop de bobos pour l'instant, il faut dire que le conducteur est au top ! Raclage du pare-choc arrière et de la réserve d'eau supplémentaire du dessous, raclage sous la plaque de protection avant et un peu sous le pont et les amortisseurs.

Ici, les gens se promènent avec une faucille, arc à flèches, fusil et il est préférable de les saluer avec le sourire, et ça passe plutôt bien. Quel stress la journée pour ne pas endommager le SuperAfrica sur les pistes, et quelle angoisse la nuit pour notre sécurité.

Ce soiri, nous sommes quelque part dans la forêt car nous faisons comme à notre habitude très peu de camping, à 400 kilomètres au Sud de Luanda et nous sommes enfin sur le bitume depuis ce matin ! Tout va bien ! Nous avons fait le plein d'eau, pain, nettoyage et le soleil est revenu. Les villageois sont très gentils avec nous, rieurs et les paysages vraiment magnifiques. Bref, pas tout à fait ce que nous avions entendu dire.

Demain direction Luanda, la capitale, où nous devrions arriver en fin d'après midi.

A bientôt pour des photos dès que nous aurons Internet.

PS : On nous avait prévenu que la police était ripoux, mais pour l'instant, pas de soucis avec eux, ils sont trop surpris par le SuperAfrica !

Vendredi 18 mars 2011 :

Passage de la frontière Angolaise demain matin 8 heures !

Jeudi 17 mars 2011 :

Une histoire incroyable ! Un mois de galère, la situation s'est totalement renversée en deux jours seulement ! Cliquez ici pour lire cette histoire

Et oui ! Nous les avons ces fameux visas !

Ces visas angolais nous auront tout de même coûté cher : le tarif officiel élevé pour des visas "urgent", mais aussi 2000 kms de plus que prévu, un mois d'attente et de patience, des démarches à n'en plus finir, coups de téléphone, mails, déplacements, contacts, ... du stress et de l'angoisse ! Pour les obtenir, il nous a fallu Calme, Courage et Confiance, mais aussi Patience et Ténacité !

Mais tout ceci est à mettre de côté et n'est déjà plus que mauvais souvernir.

Il faut se tourner vers l'avenir. Le plus difficile est à venir ! Nous allons traverser un pays incertain, avec de l'insécurité, des routes catastrophiques, mais aussi un des pays les plus cher du Monde. Nous pensons traverser l'Angola en moins de 10 jours. Nous avons déjà fait les provisions de nourriture, le plein d'eau, de diesel, avons préparé le véhicule, les cartes GPS, le tracé de l'itinéraire en détail.

C'est un nouveau départ pour Africaventour, l'aventure peut continuer, de nouveaux horizons nous attendent, avec toujours cette part d'inconnue ! Mais nous sommes prêts !

Nous n'oublierons jamais toutes les personnes qui nous ont soutenus, motivés et aidés dans nos démarches ! Les gens en France, et bien évidemment les gens ici en Namibie. Merci infiniment !

Mardi 15 mars 2011 :

Nous sommes tellement proches de cette frontière Angolaise, et ne pas pouvoir la franchir, nous peine terriblement ! Tout ça pour des problèmes diplomatiques.

Tous ces kilomètres avalés, et tout ça pour rien ! Il fallait s'en douter, mais il fallait en avoir le coeur net. Nous avons été reçu par le consul Angolais dans son bureau et il nous a dit qu'il était totalement impuissant face à notre problème. A Oshakati, ils "ne peuvent pas" délivrer de visas non plus ! Sinon, ils vont en prison ! L'ordre viendrait de Luanda (capitale angolaise) où ils ont décidé de ne plus délivrer de visas depuis novembre ! Cette couleuvre est difficile à avaler, mais les faits sont là : nous n'avons toujours pas les visas. Ils nous ont "conseillé" d'aller à Rundu, une ville à 600 kms d'ici où il y a une autre représentation angolaise, et de tenter notre chance là-bas. C'est certainement pour se débarrasser de nous, nous n'y croyons pas trop, mais nous ne sommes plus à 600 kms près ! Nous partons direction Rundu, en espérant y être demain matin avant leur fermeture de midi.

Après Rundu, que faire ? Un consulat Angolais en Zambie ?

Seule consolation, même si nous n'avançons pas, les enfants eux avancent bien leurs cours du CNED.

Samedi 12 mars 2011 :

Plus que jamais, les négociations avec l'ambassade Angolaise de Windhoek sont rompues.

Nous avons contacté le consul Angolais en France à Paris, qui a lui-même contacté son homologue, le consul Angolais à Windhoek, sans aucun résultat.

Même notre consul de France à Windhoek n'a pas réussi à paler directement au consul Angolais à Windhoek. Quelqu'un leur a répondu qu'il n'était pas question de nous donner les visas.

Sur ce, nous sommes allés directement à l'Ambassade Angolaise de Windhoek, où, une fois de plus, il n'a pas été possible de rencontrer Mr Pombal (le fameux consul !) pour lui expliquer notre situation. D'ailleurs, personne n'a voulu nous parler, pas d'explications, ils avaient certainement des consignes de leur hierarchie, ils se sont enfuis et cachés derrière leurs bureaux. Toute communication est coupée, avec nous, avec l'ambassade Française de Windhoek.

Même le Ministère des Affaires Etrangères à Paris, qui suit notre cas, nous dit qu'ils ne peuvent pas les forcer à nous fournir les visas s'ils ne le souhaitent pas !

Nous avons passé toute la semaine à nous démener pour essayer de négocier avec les Angolais, et nous avons installé le "Q.G. des opérations" dans le camping-car garé au Centre Culturel Français juste devant le restaurant français "Le Rendez-Vous" tenu par Nathalie et Alex. Etre entourés par des français nous a remonté le moral, nous en avions bien besoin ! Même si tous ici ne comprennent pas la position des Angolais, ils n'ont jamais vu ça !

C'est avec désespoir que nous entamons les 750 kms qui nous séparent d'Oshakati, où nous allons tenter à nouveau notre chance dans une autre représentation consulaire angolaise moins importante que celle de Windhoek. Nous sommes battants, mais si ça ne marche pas ? ...

Nous remercions l'ambassade RDC, l'ambassade du Congo, toute la communauté française de nous avoir aidés et conseillés, l'ambassade de France, Nathalie et Alex, Isabelle, Sandrine, ... et tous ceux dont nous n'avons pas noté les noms !

Merci également à tous ceux de France qui nous encouragent par les commentaires et les emails, la famille, les amis, tous les contacts ... car nous nous sentons bien seuls et loin de la maison, et ne savons pas quand nous rentrerons.

Cliquez sur les photos :

Jeudi 10 mars 2011 :

Télécharger notre dernier communiqué de presse ici

Toujours bloqués à Windhoek, les Angolais ne nous donnent aucune explication de leur refus de nous délivrer les visas de transit.

Dimanche 6 mars 2011 :

Bonnes fêtes à toutes les grand-mères !

Nous voilà repartis pour Windhoek, toujours à la recherche des visas angolais. Nous allons tenter une dernière chance sur place, avec l'aide de l'ambassade française.

A Walvis Bay, aucune solution maritime n'a été trouvée.

C'est avec regret que nous avons quitté Walvis Bay et nos amis français qui vivent ici. Tout d'abord Wilfried et Hélène, qui tiennent le Lagoon Loge et qui nous ont soutenu dans nos démarches (malheureusement infructueuses), et ensuite leur fils Virgile et son associé David, qui tiennent l'excellent et unique restaurant français de la région Le Lyon des Sables. Cela faisait depuis notre départ de la France que nous n'avions pas aussi bien mangé, avec toutes ces saveurs ! Quel délice ! Voici 2 adresses à retenir absolument et à conseiller !

Cela nous a fait énormément de bien d'avoir pu parler en français, à des français, et avec des gens aussi intéressants et tellement accueillants ! Nous les remercions pour tout ces bons moments vécus ensemble.

Xavier et Dorian comme des fous

Les Flamants roses de Walvis Bay

Le Lyon des Sables où l'on mange si bien !

Trophée du Chef

Le Lagoon Loge, d'Hélène et Wilfried

Mercredi 2 mars 2011

Une semaine sans vous donner d'informations, dix jours bloqués à Walvis Bay près du port maritime, dix jours à rechercher activement avec toutes les compagnies maritimes une solution par la mer, tout en restant en contact avec notre ambassade française qui essaye toujours de négocier avec les autorités angolaises, ... MAIS TOUJOURS RIEN DE NOUVEAU A CE JOUR !

Pour couronner le tout, à force de nous voir dans les parages, les gens nous regardent d'un mauvais oeil, certains commencent à nous harceler. Nous ne nous sentons plus en sécurité.

Petite consolation : Voici quelques photos de la + grande colonie d'otaries du monde à Cape Cross où nous avons tout de même réussi à faire un aller-retour rapide ce week-end, tous les bureaux étant fermés.

Cliquez sur les photos :

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Jeudi 24 février 2011

Nous vous remercions tous, pour vos nombreux messages de soutiens et d'encouragements. Voir notre réponse dans les commentaires

Mercredi 23 février 2011

La situation s'est aggravée : même l'ambassade française ne peut pas grand chose pour nous. Nous sommes complètement bloqués, seuls au bout du Monde ! Coincés en Namibie car l'Angola nous refuse toujours le passage par son pays.

Quelle solution peut-on envisager ?

Y en a-t-il une ?

Si quelqu'un connait personnellement Nicolas S., n'hésitez pas à le contacter pour nous sortir de là !

Nous remercions toutes les personnes qui nous soutiennent avec de nombreux mails reçus et voir dans les commentaires

Pour info : voici les aventures d'un touriste en demande de visa pour l'Angola en Namibie : cliquez ici

Lundi 21 février 2011

Toujours bloqués : ce soir, rien de nouveau, toujours dans l'attente. Jusqu'à quand ? Et quelles réponses allons nous avoir ? Dieu seul le sait, et peut-être même pas lui !

La situation est grave ...

Vendredi 18 février 2011

De Windhoek ...
Nous nous sommes rendu à l'Ambassade d'Angola comme prévu ce matin avec notre dossier béton mais malheureusement encore une fois de plus ils n'ont pas voulu nous délivrer les visas malgré le courrier de l'Ambassade de France. Et pourtant nous avons fait du forcing. Nous sommes donc bloqués à Windhoek sans aucune autre alternative pour l'instant. Allons nous pouvoir retourner en France un jour ?

Ils nous ont laissés sous-entendre que nous pourrions essayer près de la frontière à Oshakati avec l'aide de notre Ambassade de France. Nous avons entrevu l'Ambassadeur de France cet après midi à la fermeture qui nous a dit de revenir lundi car tout est fermé pour le week-end et "on essayera de trouver une solution pour vous". L'espoir fait vivre ! Cela nous fait encore perdre du temps sur notre timing.

Nous avons décidé de partir sur le champ de Windhoek pour le week-end et d'aller à Swakopmund (600 Kms aller-retour avant de connaître la suite des évènements lundi) voir les dunes et l'océan pour changer d'air. Nous partons quand même avec le sentiment de ne pas être totalement seuls et d'être soutenus par notre Ambassade qui prend apparemment le problème à coeur.

Jeudi 17 février 2011

Nous sommes enfin arrivés à Windhoek !

Après la source d'eau chaude à Ai-Ais, le deuxième + grand canyon du monde (après le Colorado) ! Magnifique spectacle ! Tout est beau en Namibie ! Les animaux, les paysages, même les orages d'une violence incroyable ! Cette année, il y a beaucoup + de pluies torrentielles que d'habitude, et nous en avons fait les frais ! Nous avons parcouru près de 300 kms de pistes dans le désert avec des passages de sable, de boues et d'eau ! Pas facile ! Le SuperAfrica s'est même enlisé profondément ! Après le brushing à Cape Town, il a eu droit à un bain de boue ! Il est méconnaissable !

Dans ce pays : il fait chaud (mais pas trop grâce aux orages en fin de journée), il y a des étendues sauvages sans âmes qui vivent, des milliers de papillons multicolores, les couchers de soleil incroyables qui durent très longtemps, les nuits sont claires, et c'est en toute tranquilité que nous pouvons faire du camping sauvage et des barbecues le soir, car il n'y a pas beaucoup d'insectes !

Aujourd'hui : nous nous sommes rendus à l'ambassade d'Angola, malheureusement fermée ! Nous sommes donc passé nous enregistrer à notre ambassade française où nous avons été très bien reçus, nous avons papoté un peu et pris quelques conseils. Ce soir, pas de camping sauvage, mais garer en plein centre ville devant un hotspot pour la nuit. A 18 heures, tout est fermé et il n'y a plus personne en ville ! Même dans la capitale, nous ne serons pas dérangés !

Demain : dès 9 heures, direction l'ambassade d'Angola avec un dossier "béton" pour qu'ils nous délivrent les visas ! A suivre ...

 

Lundi 14 février 2011

(Infos par satellite)

Bonne St Valentin à tous les amoureux et aussi à notre filleul Valentin !

Nous avons passé la frontière samedi. Les formalités de douanes pour sortir de l'Afrique du Sud sont toujours aussi rapides et simples, mais la Namibie est moins moderne, il faut remplir les formulaires à la main et il a fallu payer une taxe pour les routes !

La Namibie est le pays le moins peuplé d'Afrique, et ça doit être vrai, car nous n'avons rencontré presque personne. Quel repos ! Une rencontre incroyable tout de même en plein désert de Namibie : Andrew et Diane, un couple anglais à moto avec qui nous avons traversé le Lac Nasser (entre autres). Nous avons échangé nos impressions et découvertes autour d'un café dans le SuperAfrica, car nous remontons la Namibie alors qu'ils descendent vers l'Afrique du Sud.

Ici, les paysages sont très différents : désertiques, très arides, rocailleux, presque pas d'animaux, ni de maisons, ni de gens.

Depuis hier, nous sommes à Ai-Ais Hot Springs dans un parc national et nous profitons de l'eau chaude naturelle sortie du sol. Il y a un SPA et pour la St Valentin, Alain et Marie-Christine se sont même offerts un massage relaxant par un professionnel. Maintenant nous partons vers la Fish River Canyon à une centaine de kilomètres par une piste au Nord.

_ _ AFRIQUE DU SUD_ _

Mercredi 9 février 2011

Une semaine de passée à Cape Town ! Tout cela pour :

- chercher en nous renvoyant d'un endroit à un autre et trouver le concessionaire FORD en mesure de recevoir notre gros engin, prendre RDV, faire la révision des 20 000 kms du SuperAfrica : tout est OK, il peut faire 20 000 kms de plus avec les mêmes freins et les mêmes pneus ! Rien à changer pour l'instant, ils ont dit que le conducteur était "a good driver". L'électronique va très bien. Il n'y a que le turbo qui est défectueux, il siffle un peu de temps en temps en altitude et il ne s'enclenche pas, il faudra le changer en France car il n'y en a pas de ce type ici, mais ce n'est pas un problème pour le retour, ouf !

- pour régler ce gros problème de suspensions : nous nous sommes aperçus en regardant sous le véhicule que le problème de fuite a créé un autre problème plus grave encore même si la fuite est réparée. Une usure prématurée par frottement des boudins et d'une telle importance qu'ils risquent d'éclater à tout moment sur notre retour. Vu tous les problèmes accumulés, nous avons décidé de ne pas réparer mais de changer le système complet pour éviter des risques inutiles dans des pays hostiles. Après maintes recherches, nous avons eu de la chance de tomber sur un hollandais spécialiste en la matière qui nous a aidés à faire le nécessaire pour nous, même si ce n'est pas donné, mais le matériel est de bonne qualité ! Celui que nous avions était très bon, si seulement nous n'avions pas eu cette fuite... Nous voilà rassuré maintenant et avec un autre système similaire mais avec un boîtier de contrôle plus fiable.

Le SuperAfrica est enfin d'attaque pour le retour en France !

- et aussi pour passer à l'ambassade d'Angola pour nous faire refouler une nouvelle fois (mais gentiment et avec le sourire), car ils ne veulent pas donner de visas aux gens ne résidant pas en Afrique du Sud ! (D'après eux, on aurait dû les demander au consulat Angolais en France, mais ils ne pouvaient pas nous les donner car ils ne sont valables que 2 mois !). On tourne toujours en rond de ce côté là. Nous ne désespérons pas et nous allons tenter cette fois-ci à Windoek en Namibie. Nous allons mettre toutes les chances de notre côté en jouant le grand jeu, en leur présentant un dossier béton avec courriers officiels, même des courriers traduits en Portugais, médias ... (nous y avons travaillé tout l'après midi de lundi !).

Heureusement, demain matin tôt, nous reprenons la route avec un camping-car "tout neuf" car le concessionnaire FORD a même lavé tout l'extérieur ainsi que le moteur !

Même si nous prenons beaucoup de temps à régler les problèmes un par un, nous avons tout de même eu le temps, ce week-end, d'aller jusqu'au Cap de Bonne Espérance où nous avons fait des rencontres très surprenantes sur la route : pingouins, babouins, autruches ! et nous avons eu de la chance à notre réveil de voir un banc de dauphins tout au bord de la plage juste devant le camping-car ! Qelles merveilles !

Les Africaventouriers au cap de bonne espérance

Babouin curieux

pingouins en vue !

SuperAfrica en pleine opération

Mercredi 2 février 2011

Déjà + de 2000 kms parcourus dans ce pays (et ce n'est pas fini !), et souvent sous la pluie, car ici c'est l'automne ! mais la température est agréable, il fait bon !

Toujours beaucoup d'animaux à voir, et que de rencontres passionnantes, surtout des "peaux blanches", mais pas que ! Un couple de "noirs", gérants de 2 stations services avec fastfood, nous ont offerts boissons et apéritifs, pour leur avoir laissé visiter le SuperAfrica. A Plettenberg, on a pu manger des PAINS AU CHOCOLAT et la fameuse BAGUETTE ! (pas vus depuis la France !) grâce à Florence, une française installée en Afrique du Sud, et avec qui nous avons enfin pu bien discuter en français. Et Marie, qui tient la boutique d'en face, alsacienne, qui a craqué pour Xavier et Dorian, et leur a offert des glaces artisanales (son péché mignon !) et d'autres gourmandises. Elle nous a même proposé de nous prêter sa maison à Cape Town ! Mais pas son Jojo ! Vraiment, les gens ici sont accueillants et très chaleureux ! De plus, tous nous ont donné de très bons conseils !

Question santé : nous avons été malades pendant + d'1 semaine et n'arrivons pas à nous débarrasser d'un rhume persistant. Nous sommes très fatigués, car la route et les rencontres continuent malgré tout. Ça ne s'arrête jamais !

Nous avons tout de même terminé les vidéos de l'action humanitaire en Ethiopie (3 vidéos assez longues que nous avons du mal à envoyer sur le Net) mais nous avons des difficultés à terminer la page Tanzanie (qui devrait être prochainement en ligne, si tout va bien !).

Aujourd'hui : Nous avons passé la nuit au point le + bas de l'Afrique, le + éloigné de la maison, entre l'Océan Indien et l'Océan Atlantique, au CAPE AGULHAS !!! A midi, nous avons trinqué tous les 4 à notre exploit d'avoir traversé l'Afrique, pour être arrivé à la moitié de notre périple ! Nous avons eu une pensée pour vous tous qui nous soutenez !

Ce soir : c'est à CAPE TOWN que nous allons passer la nuit. Nous allons prendre notre repas et trinquer à nouveau, cette fois-ci pour nous donner du courage pour la remontée, car nous n'avons pas d'autre choix que de se préparer pour la deuxième moitié de notre voyage !

Nous avons pris notre temps pour arriver ici, car c'est synonyme d'ambassades, de problèmes administratifs, révision du camping-car, formalités ... que des soucis ! Nous n'étions pas trop pressés !

Demain : direction ambassades, consulats, recherche d'un garage FORD, ... et pour nous donner un peu d'espoir, destination : le Cap de Bonne Espérance !

Vendredi 28 janvier 2011

C'est un pays incroyablement moderne ! Quel contraste avec les autres pays traversés ! Nous avons même pu faire des courses dans un vrai petit supermarché où on trouve de TOUT, cela ne nous était pas arrivé depuis l'Italie !!!!! Ici on remarque qu'il y a autant de "blancs" que de "noirs", qu'ils sont tous assez grands et gros (un peu comme aux Etats-Unis), les fruits et légumes, les plantes, les animaux... tout, absolument tout, est beaucoup plus gros qu'en France !

Les routes sont comme prévu : belles, larges et entretenues, mais nous avons vu beaucoup de voitures et camions en travers, sur le côté ou à l'envers, seulement de la tôle froissée. Peut-être est-ce dû à la pluie que nous avons eue pendant 3 jours. Heureusement, le beau temps est revenu, et cela nous fait du bien ! Actuellement, nous sommes à Port Elizabeth dans un McDo avec 10 min d'Internet gratuites. Nous n'avions pas vu de McDo depuis l'Egypte !

Le safari en camping-car dans la réserve de HLUHLUWE a été à la hauteur de nos espérances : parc très verdoyant, bien entretenu, et beaucoup d'animaux, seuls le lion et le guépard manquaient à l'appel ! Nous sommes repartis avec des images plein les yeux et des souvenirs plein la tête ! Les enfants ont été subjugué de voir les animaux d'Afrique d'aussi près, et surtout de la fenêtre de notre "maison mobile" !

Encore des rencontres : Avant-hier soir, arrivés par hasard près d'une réserve pour passer la nuit, nous avons été invité par les propriétaires des lieux, Roger et sa femme Bekkie, d'origine anglaise, à se garer à l'intérieur de leur propriété, juste devant leur porte, "pour + de sécurité". Hier matin, ce fut une grande surprise lorsque Roger nous a emmenés dans son 4x4 faire un safari dans sa réserve de 7000 hectares ! Quelle joie et quel bonheur d'être en sa compagnie pour admirer toutes ses antilopes, zèbres, tortues, singes... Nous l'avons quitté avec tristesse, et il nous a invités à revenir l'année prochaine ! Et pourquoi pas nous installer ici ?!?!

Jeudi 20 janvier 2011

C'est sans regrets que nous quittons le Mozambique, pays où les policiers nous arrêtent à tout bout de champ pour nous racketter ! Même les habitants ont la facheuse habitude de croire que nous allons leur donner de l'argent à chaque coin de rue ! De +, nous avons perdu une semaine pour des visas que nous n'avons pas obtenus !

SWATZILAND : C'est un tout petit pays, appelé ici "la petite Suisse Africaine" ! C'est vrai qu'il ressemble étrangement à la Suisse, à la différence près que la température est de 37° et que les habitants sont tous noirs ! Nous l'avons traversé aujourd'hui pour passer du Mozambique en Afrique du Sud, juste quelques heures, mais d'une facilité aux frontières. Nous avons juste dû acquitter une taxe pour le camping-car, pour utiliser les routes ! Celles-ci sont à peu près bonnes, un peu rebouchées par endroit, et à refaire à d'autres. Nous avons reçu une pierre sur le pare-brise et l'impact a formé une belle étoile ! Un peu de résine epoxy pour limiter la fissure en attendant de voir ! Sinon, le peu qu'on ait vu, ce pays à l'air très tranquille et moderne.

C'est à 17 heures que nous sommes arrivés en Afrique du Sud, dernier pays le + au Sud de ce continent ! (donc le dernier pays avant la remontée vers la maison !). Les démarches à la frontière n'ont duré que 15 minutes ! Pas de fiches à remplir, ils ont un appareil qui lit automatiquement les passeports, pas de CPD à remplir, et surtout, pas d'argent à sortir ! C'est d'une simplicité incroyable, dont on n'avait plus l'habitude ! D'après les 50 kms que nous avons parcourus, les routes sont excellentes ! Comme en France ! Nous avons pu rouler à 120 kms/h ! Demain matin, nous avons prévu de nous lever très tôt pour faire un safari en camping-car dans la réserve de HLUHLUWE ! Nous aimons déjà ce pays !

_ _ MOZAMBIQUE_ _

Mercredi 19 janvier 2011

Cela fait maintenant 5 jours que nous sommes à Maputo pour faire notre shopping-visas. Ça ne nous aura pas coûter bien cher, car nous n'avons rien acheté. On nous a fait comprendre que nous n'obtiendrons notre visa pour la RDC qu'au prix fort décidé arbitrairement par Désiré (diplomate de l'ambassade), soit 200 $ par passeport, mais comme nous ne marchons pas dans sa combine, il nous prie de sortir immédiatement en nous disant : "je vois que nous ne pourrons pas faire affaires ensemble". Nous partons en répondant : "nous ne vous disons pas merci !" et il ose rétorquer : "vous n'êtes pas obligés". Nous ajoutons que Désiré parle très bien français puisque c'est le premier pays francophone d'Afrique que nous traverserons (peut-être !).

Quant à l'Angola, après maintes demandes et discussions, un dossier complet, des justificatifs supplémentaires de n'importe quoi qu'il fallait chercher à chaque fois, on nous a fait tourner en bourrique pendant 3 jours avant de nous dire en tremblant : "puisque je vous dis que nous ne voulons pas vous donner les visas !", et il a tourné les talons en nous laissant bredouilles. Qu'est-ce qu'on attend, alors ? On n'a plus qu'à quitter les lieux !

Quel étrange premier contact avec ces 2 pays ! Nous nous sommes rendus à l'ambassade de France, 3 fois, pour discuter avec le consul et expliquer nos mésaventures. Cela ne les a pas étonnés du tout, ils ne nous ont pas rassurés et nous ont même conseillés d'arrêter notre voyage en Afrique du Sud, car l'Angola est un pays spécial, ainsi que le Nigéria, et il faut être extrêmement vigilants dans ces pays-là. Si nous décidons de continuer notre route, nous devons alors nous adresser dans d'autres ambassades de ces pays.

Ces pays atteignent un niveau de corruption que nous n'aurions jamais imaginé ! Nous sommes dans l'incertitude quant à la suite de notre voyage, nous ne savons pas si nous pourrons aller au-delà de la Namibie ! Que de questions sans réponses !

Même ici, au Mozambique, la corruption va bon train ! Nous nous sommes fait arrêter par la police plusieurs fois, sur des prétextes bidons (ils inventent de nouvelles lois pour nous, les blancs !), et à chaque fois, ils demandent de l'argent, ou quelque chose, ou à manger, ou pour boire, ... et même de la "coke" ! Cette nuit aussi, à 2 heures du matin, pendant notre sommeil, ils sont arrivés manu-militari, toquant très fort pour bien nous réveiller, obligeant Alain à sortir en slip, tout ça pour nous dire que nous avions "a beautiful big big car", et surtout pour nous demander de la money ! ... Nous n'avons jamais rien donné, mais c'est grâce à des heures de discussions ! Et quelle perte de temps !

Le seul point positif ici, grâce à une connexion Internet piratée, nous avons pu travailler, CNED, échanger avec la famille en France et régler quelques problèmes là-bas.

Ecoeurés, dégoûtés, nous partons dès ce matin pour nous ressourcer un peu en Afrique du Sud, en passant par le Swaziland (enfin, on l'espère !). Nous avons trouvé en bricolant un peu, une solution temporaire pour nous dépanner les suspensions, qu'il faut gonfler tous les 50 à 100 kms, car cette panne persiste.

Dimanche 16 janvier 2011

Xai-Xai plage : Il y a quelques années, un cyclone ou une inondation ou le feu, on ne sait pas trop, a ravagé toute la côte, mais la plage est restée intacte, magnifique, immense, gigantesque ! Les bâtiments et grands hôtels de l'époque sont fantomatiques et totalement à l'abandon. Seules quelques petites maisons ont été reconstruites.

Nous avons toujours de très gros problèmes avec le système de suspension à air. Nous sommes arrivés à Xai-Xai tant bien que mal, et ça nous a permis de démonter et réparer temporairement la fuite, avant l'Afrique du Sud pour des pièces et réparer au mieux. Ceci dit, nous en avons profité pour nous baigner (et oui, encore !) et les enfants se sont initiés dans les immenses vagues ! Ouille ! Ouille ! Ouille ! Mais nous nous sommes aussi régalés avec la pêche locale de gros crabes et langoustes ! Miam ! Miam ! Alain a même préparé une aïoli !

Nous avons quitté Xai-Xai et nous venons d'arriver à la capitale Maputo où nous allons faire du "shopping-visas" dès demain matin. Il fait très chaud et très humide, nous irons certainement aussi nous baigner. Nous venons de pirater une connexion Internet par laquelle nous envoyons ce flash infos. A bientôt !

Dimanche 9 janvier 2011

Déjà 8 jours sans une connexion Internet normale, heureusement que nous avons notre roue de secours : le satellite.

Nous avons passé la frontière du Mozambique jeudi matin, après avoir passé la nuit au poste frontière, comme à notre habitude. Nous avons essayé et réussi à obtenir un rabais sur le prix des visas : 4 pour le prix de 3 ! Et rien payé pour le camping-car ! Mais, ne l'ébruitez pas trop !

Comme à chaque changement de pays, nous sommes épuisés par les changements de culture, monnaie, formalités, banque, tarifs pratiqués et achats ... et ici, en +, c'est plutôt portugais qu'anglais. Nous roulons toujours à gauche (depuis le Kenya) et ça va durer encore longtemps. Nous n'avons eu quasiment que de la pluie orageuse depuis notre entrée au Mozambique et Marie-Christine a été malade pendant 3 jours (une sorte de tourista ? avec fièvre et fourmillements) mais aujourd'hui, ça va beaucoup mieux : elle re-mange ! Cela nous coûte donc + cher ! Dommage !

Le Mozambique : les gens sont assez corrects, toujours prêts à nous orienter et aider, et nous laissent tranquilles lorsque nous faisons du camping sauvage (ce que nous faisons tous les jours depuis le Kenya, sauf pour le nouvel an). Une minorité de la population est hallucinée par l'alcool et la cocaïne (surtout les hommes), un douanier a même demandé à Alain s'il pouvait lui en donner pour passer le pont du Gambèze ! Evidemment, nous n'en avions pas et nous avons simplement payé quelques centimes pour le "péage". Aujourd'hui, au marché, d'autres hommes alcoolisés et/ou drogués ont essayé de nous voler un tapis du camping-car ! Dorian l'a vu, nous a avertis, et Marie-Christine l'a récupéré sans problème, non sans leur hurler dessus, prenant tout le monde à témoin : "I am angry ! Are you crazy !". Alain a mis les voiles immédiatement.

Maintenant, nous voilà arrivés à Vilankulos (ne pensez pas à mal !) au bord de l'océan Indien, dans les cocotiers et dans un restaurant avec un accès Internet correct. Les enfants jouent sur la plage pendant que nous écrivons ces quelques mots. Nous tenons à rajouter que pour les enfants, le travail par le CNED est très difficile, car il y a la route, les paysages magnifiques, les rencontres extraordinaires, ... Nous essayons de serrer la vis, mais ce n'est pas facile. Heureusement, ils progressent un peu en anglais et en géographie (maigre consolation !).

Les Africaventouriers bientôt en Afrique du Sud (nous suivons notre planning !)

_ _ MALAWI_ _

Mercredi 5 janvier 2011

Nous sommes à Lilongwe, capitale du Malawi. Ce n'est pas une très grande ville, c'est une zone urbaine non dense avec beaucoup de végétations, et la circulation est vraiment relaxe. Les gens aussi sont très relaxes ! Nous sommes restés au bord du lac + longtemps que prévu, pour récupérer la fatigue du réveillon. Au moment où nous avons voulu lever le camp, un orage tropical très violent s'est déclaré ! Nous avons dû attendre le lendemain. Aujourd'hui, nous devrions passer la frontière du Mozambique, en espérant qu'il n'y aura pas trop de complications !

Petite info : le Malawi est un petit pays, son lac fait déjà les 3/4 du pays, et sur les terres, beaucoup d'enfants, de cultures, de population. Les gens ici ont l'air totalement insouciants, aiment chanter, s'amusent à longueur de journée, et ricanent en permanence. Ils vivent de mangues tombées de l'arbre sauvage et de la pêche dans le lac. Température : 30°, c'est très verdoyant et les paysages sont incroyablement beaux !

Et encore merci beaucoup à tous pour vos nombreux messages pour la nouvelle année ! Vous nous manquez terriblement, surtout pendant ces fêtes ! En cadeau ci-dessous, 4 photos :

Samedi 1er janvier 2011

Bonne année 2011 à tous !!!!!!!!!!!!!!! C'est du bord du lac Malawi, à Senga Bay, que nous vous envoyons tous nos voeux pour cette nouvelle année ! Ici, pas de chauffage, juste la chaleur ambiante, 30° la nuit ! Mais impossible de se baigner la nuit pour cause d'hippopotames et de crocodiles ! Ce n'est pas grave, de toute façon, on n'a pas le temps, c'est la fête, buffet à volonté sur la plage, musique à bloc et bonne ambiance...

Nous avons reçu beaucoup de messages de France, de l'étranger et même d'Afrique, nous vous remercions vivement tous et nous ne manquerons pas de vous répondre dès que nous le pourrons (patience !). Pour avoir Internet au Malawi, c'est encore et toujours la galère, et dès qu'il y a une connexion, le prix est exhorbitant. A part cela, tout va bien pour nous, le moral est bon, le camping-car tient malgré tout bien le coup, et il est prêt pour cette nouvelle année.

Mardi 28 décembre 2010

Modification de notre itinéraire... nous avons eu beaucoup de pluies tropicales en Tanzanie et la route que nous devions prendre pour le Mozambique est en principe impraticable par temps de pluie. Nous avons donc choisi de limiter les risques en passant par le Malawi. Juste un petit détour quand on est en Afrique !

Nous sommes au Malawi dans la petite ville de Karonga tout près du lac Malawi. C'est dans ce Pays que nous devrions passer le nouvel an. Au Malawi, ils n'ont pas l'air d'avoir l'électricité : nous avons parcouru 50 Kms et en partie la nuit, et aucune des villes n'était éclairée. Bizarre, nous attendons d'en savoir plus !

Ce n'est certainement pas les dos d'ânes monstrueux et destructeurs des routes de Tanzanie qui nous manqueront ! De plus, nous avions fait le bon choix en évitant de payer un safari au Kenya et Tanzanie pensant que nous verrons certainement des animaux sur notre parcours. C'est en traversant une réserve en SuperAfrica que nous avons fait notre safari et pu voir et même jouer à cache cache avec des girafes. Nous avons vu des zèbres, des girafes, des phacochères, oiseaux, koudous, hippopotames, singes et nous avons failli voir les éléphants ! mais ils n'étaient pas au rendez-vous, ce sera pour plus tard. La Tanzanie est vraiment magnifique et les gens sont tranquilles et sympas. A la frontière, c'est incroyable ! Nous l'avons passée en 1 heure seulement (notre record !) et rien payé du tout des deux côtés (notre deuxième record !). Il a suffi juste d'un bobard pour les formalités du SuperAfrica pour éviter de payer la surtaxe côté Kenya et le tour est joué ! C'est peut-être notre expérience qui a payé ! Trop fort !

_ _ _ TANZANIE _ _ _ _

Nous vous souhaitons à tous un Joyeux Noël !

Vendredi 24 décembre 2010

Nous savons qu'en France, le Pays est paralysé par la neige alors que nous ici c'est plutôt l'inverse. Nous sommes actuellement au nord de Dar Es Salaam à Tegeta, sur une plage de sable blanc au bord de l'Océan Indien face à Zanzibar pour Noël. A côté de nous, une famille de pêcheurs Tanzaniens très sympathique habite dans une cabane et leurs enfants jouent avec Xavier et Dorian. Il fait très chaud, l'Océan est à plus de 30 ° C et il est très difficile pour nous de s'imaginer que c'est Noël ! Mais cela ne nous empêche pas de le fêter !

Mercredi 22 décembre 2010

Nous sommes actuellement près de Dar Es Salaam.

C'est en descendant à environ 40 kms au sud du Kilimanjaro que nous avons vu les premières forêts de grands, gros et impressionants Baobabs, et après encore 20 kms que nous avons aperçu les premiers Cocotiers. Le climat ici s'est transformé en climat tropical chaud et humide avec des forêts très verdoyantes et magnifiques et il fait + de 30° tout le temps. Les Tanzaniens circulent presque tous à vélos chargés à la différence des Ethiopiens et des Kenyans qui n'ont ni vélos ni voitures, que leurs pieds et des ânes. Ici le niveau de vie est élevé et tout coûte beaucoup plus cher. Les Tanzaniens sont sympatiques et nous laissent tranquilles, ce qui est vraiment reposant. Le SuperAfrica, quant à lui, reste toujours une vedette ! C'est la première fois que nous ne nous rendons pas compte de l'approche des fêtes de fin d'année ! Bientôt, c'est Noël ...

Samedi 18 décembre 2010

Nous sommes à ARUSHA en Tanzanie au pied du Mont Kilimanjaro. Depuis notre départ de Nanyuki, nous avons beaucoup de mal à progresser car les routes sont en travaux et il y a beaucoup de "diversions" comme cela se dit ici, elles sont difficiles et pleines de poussière, et donc on roule doucement. Nous avons vu des hippopotames aux chutes de THIKA. Les Masaïs sont vraiment des gens qui savent ce qu 'ils veulent. Ils nous ont aussi freinés car nous avons dû discuter et négocier avec eux. Juste pour une photo avec eux, c'est 100 Shilings et des heures de discussions. La frontière a été plutôt sympathique mais il faut toujours de la monnaie et les banques étaient fermées alors, nous avons passé une nuit sur place. Demain matin, nous nous préparons à voir le Kilimanjaro sans nuages et prendre quelques photos. Nous espérons arriver à Dar Es Salaam lundi pour y tester la température de l' Océan qui devrait être à environ 30 °C.

_ _ _ KENYA _ _ _ _

Mercredi 15 décembre 2010

Les Africaventouriers montagnards se sont surpassés.

Nous sommes toujours à Nanyuki au pied du mont Kenya et à 5 kms de l'équateur. Nous avons passé 4 jours de randonnées dans la montagne avec un cuisinier, 2 porteurs, un guide et son fils Anthony de l'âge de Xavier. Quelle formidable aventure et quels paysages incroyables ! Nous avons dormi en tente, le cuisinier aux petits soins avec nous, c'était excellent et copieux, et nous avons surtout marché tous les jours. Marie-Christine et les enfants ont parcouru 50 kms de marche au total allant jusqu'à 4200 m d'altitude. Alain a dû partir à 3 heures du matin pour grimper et atteindre le sommet du mont dans la neige à 5200 m d'altitude et il a parcouru + de 60 kms au total. Quelle belle prouesse pour chacun mais que de marche et nous félicitons Marie-Christine pour sa vontonté, elle qui n'a pas l'habitude de la randonnée. Nous sommes revenus hier après-midi au camping-car et nous en avons profité pour le nettoyer à fond car il s'était fortement sali dans les pistes, vérification moteur, le dessous, changement de pièces, lessive, douche, nettoyage cuve eau et remplissage... Maintenant nous pouvons reprendre notre casquette d'Africaventouriers simplement mais sûrement.

Nous sommes prêts pour le départ direction les chutes d'eau près de Nairobi.

Vendredi 10 décembre 2010

Enfin l'enfer est terminé ! Nous sommes arrivés hier au pied du mont KENYA à 16h30 heure locale.

Nous ne pouvons pas sortir indemne d'une telle expérience ! Les derniers 120 kms de pistes ont été d'une extrème angoisse. Tout juste partis de MARSABIT le mercredi matin, nous avons été arrêtés par l'armée qui nous a proposés une escorte sur cette deuxième tranche de piste. La semaine dernière dans ce village, près de là où nous avons passé la nuit, une attaque de gangs a fait 3 morts, et la veille, un véhicule a été attaqué sur cette piste avec armes à feu. La sécurité est un très gros problème et les bandits se cachent dans la savane, ils ne veulent rien prendre mais juste tuer ! nous dit l'armée. Nous leur avons expliqué que nous roulions très doucement. Après 2 heures d'attente, ils nous ont dit de prendre la route sur le champ mais qu'il fallait rouler vite. Nous avons été suivis par l'armée pendant seulement 5 kms, après, Alain a décidé de rouler moins vite pour ne rien casser. Nous avons roulé une partie de la soirée dans la nuit sur cette piste littéralement défoncée, et avons rencontré des masaïs très sympatiques mais aussi des gens armés sur la piste, une énorme galère d'angoisse et de stress à tout point de vue. Un peu plus tard dans la nuit, nous avons stoppé là pour passer la nuit stressés et avec le bruit du passage de quelques véhicules la nuit. Dès le matin rebelote pour la piste terminant nos derniers kilomètres en essayant toujours d'éviter la casse. Une fois le tarmaque enfin gagné, nous avons embrassé le SuperAfrica et nous nous sommes mis à genoux sur ce goudron récemment étalé. QUELLE DELIVRANCE DE ROULER SUR UNE ROUTE GOUDRONNEE ET EN SECURITE ! C'est avec une grande joie et une très grande fatigue que nous avons pris la direction du mont KENYA où nous sommes aujourd'hui. Pour rajouter de la difficulté, ici on roule à gauche !

Nous ne pourrons pas être joignable pendant 4 jours car nous partons dès demain matin faire l'ascension du Mont Kenya, avec porteurs et guide.

Les Africaventouriers n'ont décidément pas de répit.

Mardi 7 décembre 2010

Nous survivons, pour l'instant ! Nous venons d'arriver à MARSABIT et il est 19 h 30 heure locale.

Tout est à la hauteur des informations que nous avons eues. Nous ne pouvons même pas appeler ça une piste ! Tout y et, sable, pierres coupantes comme des couteaux, rochers, graviers, laterrite avec tôle ondulée, et sans oublier la poussière et les plantes très piquantes qui ont rayé le camping car. Elle est très longue et épuisante, insupportable, un vrai calvaire, c'est extrêmement difficile, nous sommes exténués. 245 kms de piste, 3 jours de traversée à une vitesse moyenne de 9 kms par heure pour essayer de ne rien casser. Des pierres se sont coincées entre les pneus, le SuperAfrica a raclé plusieurs fois, endommageant le dessous et déformant aussi la fixation d'une des suspensions, les pneus sont en très mauvais état. C'est très angoissant et stressant, à chaque instant et à chaque bruit nous nous posons la question si le camping-car tiendra le coup et combien de temps. Nous nous sommes enlisés dans le gravier, et avons fait du rodéo dans le sable pour éviter de s'enliser à nouveau. Il a tenu le coup pour l'instant et on peut le féliciter ! De plus, les gens ici se promènent avec serpettes, machettes, lances, fusils, nous adoptons toujours envers eux un comportement joyeux, toujours avec le sourire et ça passe. Demain nous continuons encore vers le sud et il nous reste encore 120 kms de piste à faire, nous prévoyons 2 jours supplémentaires. Nous n'en pouvons plus mais nous ne pouvons pas rester coincés ici, donc nous continuons sur la lancée. Heureusement que dans la savane, nous voyons plein d'animaux, nous avons même vu un GUEPARD à 2 mètres ! Dommage pour la photo, il n'a pas voulu !

Les Africaventouriers avancent à pas de tortue ... et très éprouvés par ce passage

Samedi 4 décembre 2010

C'est avec un grand soulagement que nous sommes arrivés enfin au KENYA aujourd'hui à 16h30 ! Les routes et les gens commençaient à devenir insupportables, mais l'Ethiopie reste un de nos pays préférés, nous y avons fait beaucoup de rencontres passionnantes (bientôt sur le site, nous y travaillons déjà). Le pire nous attend demain, nous attaquons l'une des routes les plus difficiles de l'Afrique, sinon la + difficile ! Mais nous le savions et sommes prêts à l'affronter ! Préparation du camping-car, pneumatiques, plein de gasoil, plein d'eau, nettoyage des filtres, et bien d'autres... C'est aussi une zone d'insécurité signalée par les autorités. Promis : nous allons être très prudents et allons avancer lentement, mais surement (entre 3 à 4 jours de galère, et sans Internet). Nous vous disons à très bientôt, si tout va bien !

_ _ _ _ETHIOPIE_ _ _ _ _

MISSION ACCOMPLIE AVEC SUCCES !!! Voir le détail

Jeudi 2 décembre 2010

Tout d'abord, nous n'avons pas eu Internet pendant plusieurs jours car pas de réseau dans la ville de Kumbi, impossible de mettre à jour le site et de répondre aux mails.

Nous sommes à Hawassa près du lac du même nom. Après notre départ de Kumbi, nous avons eu deux jours de cauchemar grâce à une mauvaise information concernant l'itinéraire routier. 300 kms de pistes, de routes en travaux, de routes très accidentées, bref, de galère à 30 km / heure au milieu de nulle part ! Nous ne savons pas par quel miracle le SuperAfrica a tenu le coup avec juste de l'usure et quelques égratignures ! Par contre, il est sale et fait un peu la tronche ! La population ne nous a pas épargnés non plus, les gens deviennent de + en + opressants, c'est un calvaire : il y a du monde partout, ils marchent sans arrêt d'un village à un autre, avec leurs animaux et leurs charrettes, ils s'agglutinent en permanence autour de nous dès que nous nous arrêtons ou dès qu'on ralentit un peu, ils deviennent de + en + bruyants et envahissants, excités, ils se conduisent parfois comme des animaux, passent leurs mains pleine de boue à travers les vitres, ils courent pour nous mendier de la monnaie, des stylos, de la nourriture, ... bref, ils veulent absolument quelque chose de nous ! Nous n'en pouvons plus et nous avons l'impression d'avoir traversé le temps, et de nous retrouver au moyen-âge. C'est impressionnant ! Hier soir, impossible de s'arrêter pour la nuit, du monde sans interruption, obligés de rouler en pleine nuit pour sortir de bourbier. Ouf ! A 22 h, après une conduite sans arrêt, arrivée à Hawassa dans le parking d'un hôtel, à l'écart des gens. Demain, nous repartons direction Moyale.

Les Africaventouriers gardent le cap et vous embrassent tous !

ALERTE INFO !!!

Dimanche 28 novembre 2010

L'Action Humanitaire est en cours ...

Nous sommes à présent dans les entrailles du Pays, dans un village qui s'appelle KUMBI au sud-ouest de l'Ethiopie dans la région d'OROMOS et non loin du peuple à femmes-plateaux. Eh ! oui ! Nous avons été reçu par le Maire du village, le Directeur de l'Ecole, le Directeur adjoint de l'Ecole, le Responsable qui gère 5 écoles dans la région, deux Instituteurs et une personne qui fait apparemment partie de l'Education Nationale. Le SuperAfrica est garé depuis hier dans la cour de l'école. Ils ont été très surpris à notre arrivée et l'atmosphère commence à se détendre. Il est très fatiguant pour nous de communiquer parce qu'ici tout est en Anglais, raison pour nous et les enfants de faire des progrès en Anglais. Ici c'est la cambrousse et donc pas d'Internet. Heureusement, nous avons notre système de secours par satellite. Les cours commencent dès 8 heures demain matin, une très grande journée nous attend !

Les Africaventouriers dans leur Action,

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Vendredi 26 novembre 2010

En route pour le Sud de l'Ethiopie ... C'est là que nous allons accomplir l'action humanitaire dans une école. Demain ? Après-demain ? Bientôt ? ... c'est imminent ! A ADDIS ABEBA, beaucoup de pauvreté, beaucoup de gens dorment dans la rue, beaucoup de personnes mendient de la nourriture, et surtout les enfants, seuls, sans chaussures. Il y a aussi beaucoup d'handicapés physiques, de malades et de malformés ... L'Ethiopie est un pays extrèmement peuplé, presque surpeuplé, énormément d'enfants ... c'est évident qu'ils ont besoin d'aide. Mais ce pays est en train de changer : il est clair qu'ils ont la volonté de progresser et évoluer, mais tout ne se fait pas en un jour. Nous sommes restés + longtemps que prévu à ADDIS ADEBA car tout ici est très long. Les visas pour le Kenya, la poste (+ long encore qu'en France !), la recherche et l'achat d'une roue de secours supplémentaire (un jour et demi seulement !) ... même pour un café, il faut patienter minimum 20 minutes, c'est pour dire !

Petit message inscrit dans les commentaires du site : Quel bonheur de lire tous vos commentaires sur le site de là où nous sommes en Ethiopie ! Nous en sommes presque au quart de notre voyage et que de choses à raconter ! Nous essayons de les retranscrire le + simplement possible sur ce site, même si cela ne représente qu'une infime partie de ce que l'on vit ! Merci pour tous vos commentaires que nous lisons à chaque fois avec le sourire. Cela nous fait chaud au coeur.
Les Africaventouriers éthiopiens pour quelques temps !

Lundi 22 novembre 2010

Une journée assez difficile, nous avons beaucoup roulé sur des routes très accidentées et souvent en gravier, mais les paysages étaient fabuleux, à couper le souffle ! Il ne nous reste plus que 100 kms jusqu'à ADDIS ABEBA la capitale. Nous allons passer la nuit à 3000 m d'altitude et il ne fait plus que 16 ° C ce soir. On peut dire que le Superafrica est une vedette : les Ethiopiens sont très surpris. Il faut dire qu'ils n'ont pas de voiture, ils marchent beaucoup, souvent très chargés, et font beaucoup d'efforts pour se déplacer. Ils essayent de voir à l'intérieur, passent la tête par la fenêtre, demandent parfois à le visiter ... Il est regardé sous tous les angles ! Nous avons surpris hier soir, des éthiopiens en train de prendre des photos du camping-car, seul , avec eux, de face, de profil et que sais-je encore ! et tout cela en cachette (ils pensaient qu'on ne les voyait pas de là où on était), mais les flashs les ont trahis !

Samedi 20 novembre 2010

Nous sommes toujours au bord du lac Tana (à 1900 mètres d'altitude, comme presque tout le pays, et il fait 25 °C). Nous devrions mettre les voiles cet après-midi pour les chutes de Tissisat du Nil bleu et, ensuite, la route pour ADDIS ABEBA. Ici, les Ethiopiens sont à la fête pour plusieurs jours. Dès 5 heures du matin, klaxons, chants, défilé à cheval, musique avec instruments éthiopiens, une ambiance joyeuse et la bonne humeur règnent ici ! Les Ethiopiens aiment beaucoup Dorian et Xavier et, dans la rue tout le monde est intrigué et veulent discuter avec eux et les embrasser. Ils n'ont pas l'habitude de voir des enfants blancs et encore moins des blonds. Les Ethiopiens sont vraiment des gens sympathiques et tranquilles et, ce qui est surprenant, c'est qu'ils se baignent tous, tout nus dans le lac ! Ici tout se mélange, les religions cohabitent très bien ensemble chrétiens et musulmans sans aucun problème. D'un côté une mosquée à 100 mètres et de l'autre une église à 100 mètres aussi. Quelle bonne ambiance !

Vendredi 19 novembre 2010 - BON ANNIVERSAIRE MARIE-CHRISTINE POUR TES 37 ANS !!!!!!!!! Toujours au Lac Tana

Jeudi 18 novembre 2010 - BON ANNIVERSAIRE XAVIER POUR TES 11 ANS !!!!!!!!! Au Lac Tana

Nous sommes à BAHAR DAR au bord du Lac Tana ! Le lac qui alimente le Nil bleu. Les gens sont vraiment sympathiques et même si la misère est toujours très présente, la ville commence à bien évoluer, on peut trouver de tout ici. On mange très bien et pour seulement 3 euros à 4. Les plats traditionnels sont excellents et très copieux ! Les paysages fabuleux ! Tout ici est très verdoyant avec beaucoup d'animaux, de poissons, d'oiseaux multicolores, de singes... Le Lac Tana est immense avec plein d'iles ! Nous avons navigué sur le lac et nous sommes arrêtés sur une des îles pour visiter un monastère, Kebra Maryam. Tout va toujours très bien pour nous, surtout la santé, malgré le manque d'hygiène dans ce pays. Nous recherchons une solution efficace pour avoir internet + fréquemment et à moindre coût. Demain, les enfants devraient pouvoir faire un tour en barque voir des hippopotames.

Mardi 16 novembre 2010 - Le Pays où l'on va accomplir l'action humanitaire

A la douane : pas d'internet, pas d'ordinateur, pas de photocopieur, pas d'imprimante, et surtout pas d'électricité ! Certains bureaux se trouves isolés sur l'herbe au milieu des animaux et la frontière est fermée la nuit. Il nous faut un courrier de l'ambassade de France pour entrer dans le pays. On ne l'a pas, tout comme un couple d'allemands qui était arrivé avant nous (et que nous avions déjà rencontré à Louxor). Les douaniers nous précisent que c'est la "procédure". Heureusement que nous avions les coordonnées des ambassades car ils n'étaient pas en mesure de nous les donner, et heureusement que nous avions le système satellite pour communiquer par téléphone et recevoir ce courrier par mail, que nous avons imprimé avec notre propre imprimante. Nous avons pu également aider les allemands dans cette démarche. Ils sont partis avant nous car notre ambassade ne comprenait pas la procédure étant donné que nous étions les premiers français à passer par cette frontière avec un véhicule. Nous ne sommes restés coincés que 24 heures ! Actuellement, nous sommes en pleine montagne près de Gonder. Nous nous sommes réveillés avec des Ethiopiens qui travaillent la terre autour du camping-car.

Ils ont un calendrier national très spécial : 13 mois dans une année et ils sont en 2003 depuis septembre ! Saperlipopette ! Ce n'est pas un pas de plus, mais le grand écart que nous avons encore fait dans le dépaysement, quel contraste avec les pays arabes. En Ethiopie tout est complètement différent, les gens sont très tranquilles et serviables mais dans un état d'hygiène très précaire et dont certains très pauvres. Presque tout est fait avec pratiquement rien et à même le sol, en cohabitation avec la terre, les animaux, les insectes ... Tout prend 5 fois plus de temps mais l'ambiance est bonne. Nous faisons en permanence l'objet de curiosité et même un bébé à eu peur de nous en nous voyant si blanc !

Maintenant direction le Lac TANA

_ _ _ _SOUDAN_ _ _ _ _

Samedi 13 novembre 2010 - Les portes de l'Ethiopie

Nous sommes à 150 kms de la frontière Ethiopienne au Sud de Gédaref. Pour nous, tout se passe bien pour le moment au SOUDAN, les gens, les autorités, malgré les apréhensions de certains en France. Nous avons informé les autorités françaises à l'ambassade de notre présence au Soudan, qui nous ont tout de même conseillés de rester très vigilants car les relations franco-soudanaises sont très tendues en ce moment, et de ne pas rester trop longtemps ici. Demain, à nous l'Ethiopie !

Les Africaventouriers avancent !

Jeudi 11 novembre 2010

Dès que nous aurons une connexion internet à gros débit (actellement par satellite), nous ne manquerons pas de mettre à jour le Site Internet. La traversée du Lac Nasser a été "exceptionnelle" et peu banale. Les démarches administratives et douanières, backchichs et autres, effectués... nous sommes bien au Soudan et nous avons roulé pour arriver non loin de la capitale Karthoum. Changement radical de paysages et de culture. Les gens sont "noirs" et très gentils et serviables, ils nous saluent tous à notre passage. Beaucoup moins de monde et plus reposant. L'hygiène est meilleure qu'en Egypte ! Ce pays nous plait beaucoup, beaucoup de choses à visiter, mais nous n'avons pas prévu d'y rester longtemps. Dommage !

Immersion en terre inconnue : nous cherchions du pain. Tout juste arrêter au bord d'un petit village en plein désert un jour de marché, une nuée d'habitants se sont précipités autour de nous. Nous sommes allés à l'encontre du plus agé pour notre demande, mais difficile de communiquer, d'aucun parle français ni anglais. Il nous a fait faire le tour du marché sans savoir ce que nous souhaitions. TOUT LE MONDE (environ 50 personnes quand même !!!) nous a suivis et observés à la loupe comme des extra-terrestres ! Nous n'étions pas rassurés, nous avions une apréhension et presque peur : sur ce marché, nous nous sommes crus à l'Antiquité ! Nous n'avons aucune photo ni vidéo car le chef du village nous l'a interdit. Cela nous a pris 45 minutes et finalement nous sommes repartis bredouilles car il n'y avait plus de pain !

Dimanche 7 novembre 2010

Nous avons des connexions internet très limitées, le serveur distant ne répond pas, ce qui nous empêche de mettre à jour le site. Mr Salah n'était pas si terrible que les échos que nous avions pu avoir. Nous avons les billets pour le bateau (même si c'est très cher, aucune négociation possible sur le tarif) et l'embarquement est prévu pour demain matin. Ici, c'est un jeu de pistes : les autorités nous informent des démarches au fur et à mesure à chaque étape. Nous sommes devenus un groupe d'étrangers de 12 véhicules qui se suivent et parcourent la ville. Cela crée des liens ! Arrivée au Soudan : mercredi 10.

Petite anecdote de cette nuit : Nous "campions" tous les 4 tranquillement dans le désert en dehors de la ville, quand tout à coup, une voiture chargée de 8 policiers débarquent ! aïe ! Nous voilà contraint de les suivre à 2 kms de là, dans une zone "sécurisée" soit-disant, mais toujours dans le désert. Ils nous disent très sympathiquement "if you have a problem, klax !" et nous répondons "shukran" (merci en arabe). "Rassurés", nous nous endormons. Ce n'est que vers minuit qu'une autre voiture arrive : 6 "tourism police" nous prient de bien vouloir les suivre immédiatement jusqu'à leur poste en pleine ville à 20 mn d'ici. Ils nous ont gardé une place de parking face à leur entrée et nous avons pu terminer notre nuit en paix jusqu'au petit matin, mais dans le bruit de la ville jusqu'à 2h du mat.

Jeudi 4 novembre 2010

Nous sommes à Assouan et nous allons y rester juqu'à lundi 8 en principe. Mister Salah fait la pluie et le beau temps ici, c'est lui qui décide de tout en ce qui concerne le transit sur le Lac Nasser. Il se repose chez lui jusqu'à samedi matin 8h30, nous a-t-on dit !!!!!! Ce n'est pas grave, nous avons fait des achats dans les souks pour manger pendant les 3 jours d'attente. Seul petit tracas : Dorian a 38,5° de fièvre, même température que l'air ambiant, il n'est vraiment pas en forme, aujourd'hui ! Nous recherchons un coin pour s'installer près du Lac. A suivre ...

Mercredi 3 novembre 2010

Nous sommes à Louxor et nous allons quitter le camping où nous sommes pour prendre la direction d'Assouan. Nous devrions y être ce soir. Nous avions prévu de partir hier, mais ça n'a pas été possible à cause d'un tour de rein d'Alain qui l'a fait terriblement souffrir. Aujourd'hui, ça va mieux ! A très bientôt à tous !

Mercredi 27 octobre 2010

Toujours très difficile d'avoir Internet. Un petit mot très rapide en attendant les photos et infos sur le site par une connexion Internet valable. Nous avons bataillé pour obtenir les visas pour le Soudan et l'Ethiopie. Tous les papiers sont ok maintenant et nous partons du Caire pour le désert aujourd'hui. 2000 kms de désert blanc nous attendent pour ensuite rejoindre Louxor pour la visite du temple. Nous pensons y être dans 3 jours. Nous devrions être à ASSOUAN 1 jour après pour faire la traversée du lac NASSER en bateau dès le lundi 8 novembre en direction du Soudan. Nous serons tout juste dans les temps ! Pour le moment nous n'avons à déplorer aucun malade, mis à part Xavier hier avec une petite gastro. Nous vous embrassons tous, sachant qu'il sera peut-être difficile de nous connecter pendant les 3 jours de désert. Nous ajoutons qu'un problème d'ordinateur nous a effacé les mails africaventour reçus et envoyés depuis notre départ. Quel dommage ! Un très grand merci pour votre soutien car nous en avons besoin avec ces quelques difficultées rencontrées dernièrement. A très bientôt,

Les Africaventouriers en AFRIQUE !

Lundi 25 octobre 2010 - LE CAIRE

Depuis notre entrée en Egypte, il est très difficile d'obtenir une connexion Internet. Nous avons un problème avec la connexion satellite nous empêchant de nous connecter au serveur distant et d'envoyer des e-Mails. Nous avons pu nous connecter d'un hôtel, mais ruineux : 6 € la demi heure.

BON ANNIVERSAIRE DORIAN POUR TES 9 ANS !!!!!!!!! . Eh oui c'est aujourd'hui !

Le programme que nous nous sommes fixé hier n'a pas pu être respecté. Cela deviendra monnaie courante maintenant ! Nous nous sommes bien rendu au consulat du Soudan très tôt qui nous a refoulés en prétextant qu'il nous fallait un courrier de l'ambassade de France nous autorisant à entrer au Soudan. L'Ambassade de France nous envoie au Consulat de France qui nous dit à son tour qu'ils ne peuvent rien pour nous, car nous ne sommes pas résidents en Egypte. Aïe aîe ouille ! La situation semble bloquée et le retour à la maison se fera peut-être plus tôt que prévu ? Après insistance et résistance, nous avons pu discuter avec le consul qui nous conseille de retourner au consulat du Soudan et de "leur expliquer notre situation". Retour rapide à la case départ vers 12 h 45, sachant qu'ils ferment à 14 h. Et là, surprise ! La porte était ouverte ... mais plus personne au guichet ... plein de monde en attente ... "il faut revenir demain" nous a-t-on dit !

Etant juste à côté, nous avons malgré tout eu le temps de visiter le musée Egyptien. Fabuleux tous ces trésors !!!!!!!!!!!!!!!!!

Dimanche 24 octobre 2010 - LE CAIRE

Programme au CAIRE : Visas pour le Soudan, visite du musée Egyptien, les Pyramides. Demain direction Louxor.

Samedi 23 octobre 2010 - SUEZ - LE CAIRE

Après une nuit passée à proximité du canal de SUEZ, nous voilà en route pour le CAIRE. Nous sommes arrivés au CAIRE à 10 H du matin et avons roulé pendant 6 h 30 en camping-car dans le centre ville bondé, extrêmement difficile, et de danger permanent, ils conduisent comme des fous ! Nous avons même eu un accrochage sur le pare-choc arrière avec une voiture arrêtée, il faut le faire ! Personne n'a demandé de constat, heureusement ! A 16 h 30 nous avons enfin trouvé le camping au CAIRE, ouf ! Il était temps !!!! Nous en profitons pour faire le nettoyage du véhicule, la lessive, douche.....

Jeudi 21 octobre 2010 - AQABA - NUWEIBA

Nous avons pris le bateau pour NUWEIBA en Egypte mardi soir. Nous sommes arrivés au port à 6 heures du matin mercredi et toujours bloqués à la frontière alors que tous les 4 sommes en règle, mais le SuperAfrica leur pose des problèmes, il manquerait des documents. On pourrait régler rapidement cette situation moyennant une somme très importante, mais nous ne voulons pas céder.

Après 2 jours d'enfer dans ce port-frontière très bruyant et irrespirable, nous avons fini par payer les frais exhorbitants demandés. Nous avons largement dépassé le budget que nous nous étions fixé, nous devrons annuler des visites que nous avions prévues. Alain se demande même si nous ne devrions pas tout arrêter là ?!

Le moral à zéro, heureusement que Mohammed, chauffeur de poids lourd jordaniens, nous a soutenu, aidé dans nos démarches et donné un peu de joie de vivre, nous en avions bien besoin. Lui-même était coincé là depuis 13 jours ! Nous n'oublierons pas le thé, café, ... que nous avons partagés ensemble et c'est avec peine et tristesse que nous nous sommes quittés.

Après avoir payé la SOMME, nous avons encore passé 4 heures de démarches, de contrôle en contrôle, de bureau en bureau, de personne en personne, de bakchich en bakchich, déplacé le camping-car plusieurs fois. C'est "vidés" que nous avons enfin quitté ce poste frontière... A proscrire !!!!!

Lundi 18 octobre 2010

Nous sommes à AQABA en Jordanie ! Quel pays merveilleux ! Il fait 40° à l'ombre ! La plage de la Mer Rouge est magnifique !

Actuellement en plein dans les formalités pour le passage en Egypte par bateau. Quelle galère !!!!!! Allons-nous y arriver , car c'est très compliqué ???

Les Africaventouriers bientôt en Afrique, nous l'espérons, si tout va bien !

 

Le 9 octobre 2010

Nous recevons de très nombreux messages de soutien et nous en sommes très heureux car cela nous donne beaucoup de force pour continuer notre voyage, et il nous en faudra !!!!!!!!!!

Nous essaierons de répondre à chacun, mais il nous faut du temps, et nous n'en avons guère pour l'instant.

Comme vous vous en doutez, nous avons déjà eu quelques péripéties durant cette première partie du voyage, bien évidemment. Cela commence bien !!!!! Mais rien de grave, rassurez-vous !

Africaventour a pris un peu de retard. Nous allons entrer en Turquie.

Dès que nous aurons + de temps et une bonne connexion internet, nous mettrons le site à jour avec quelques photos.

A très bientôt à tous,

Nous pensons très fort à vous,

Les Africaventouriers